22.6 - Entrevue avec le service lorrain des sports

Par courrier daté du 9 mai, le Service des Sports du Conseil Régional de Lorraine a informé le président de la LISPEL que « dans le cadre du Projet Lorrain (2000 - 2006) et plus particulièrement en matière de sport, le Conseil Régional de Lorraine a décidé d’apporter son soutien aux Ligues et Comités sportifs régionaux par la mise en place de contrats de projets formalisés sur une période de trois ans avec suivi et évaluation annuels et possibilités de réajustement » et que « l’accompagnement régional des Ligues se traduit par divers types d’actions, d’une part [...], et d’autre part celles s’inscrivant dans le cadre des contrats de projets : [...], acquisition de matériel et équipements sportifs pédagogiques, [...] » en le priant de répondre pour le « 17 mai 2000 délai de rigueur ». Ce courrier a été adressé à Yvon FRÉMINET, Président de la LISPEL en exercice en 1999, qui me l’a fait suivre avec diligence. Le délai imparti rendait impossible l’organisation d’une réunion du Comité Directeur de la Ligue afin de discuter les termes d’un projet de contrat Ligue-Région et préparer un dossier. J’ai dû parer à l’urgence et j’ai demandé à la région de nous aider à financer diverses nécessités, notamment en matériels de secours (achats de systèmes de communication souterraine NICOLA), en matériels d’information (signalétique pour les carrières souterraines de SAVONNIÈRES-EN-PERTHOIS) et concernant la réalisation des séminaires. Lundi 22 mai j’avais rendez-vous à la Direction des Sports du Conseil Régional à METZ où je fus reçu aimablement par Madame WESTRICH du Conseil Régional et Monsieur J.-P. FOUCAULT de la D.R.J.S.L.

Après avoir écouté mes arguments concernant les demandes que j’ai formulées, leur question concernant le projet régional de la Ligue en matière de développement quantitatif m’a laissé à quia. Il semble que les problèmes de sécurité soient très éloignés de leur préoccupation principale. Il est vrai que l’on a jamais vu de plan ORSEC déclenché pour porter secours à un sportif victime sur un stade d’une entorse... Je vous rappelle l’accident survenu à Bénédicte, de notre club, à SAVONNIÈRES-EN-PERTHOIS il y a environ un an, et la nécessité qu’il y a eu de déclencher le SPÉLÉO-SECOURS Meusien. En Lorraine, bien que n’ayant que peu de cavités, nous enregistrons en moyenne un accident par an et nos équipes doivent être prêtes. La préoccupation principale de mes interlocuteurs m’est apparue comme étant essentiellement le développement des Ligues en termes de nombres de licences délivrées. Si dans la plupart des disciplines il suffit souvent de construire de nouvelles aires de jeu pour en entraîner un développement quantitatif, il n’en est pas de même pour nous qui n’avons pas cette possibilité de construire et multiplier nos terrains de jeux, aussi jusqu’à présent, les développements quantitatif et qualitatif sont du ressort des clubs. Il semble que je n’aie pas réussi à les convaincre de notre spécificité et qu’ils continueront de bonne foi à confondre la spéléologie, la pétanque, le football...

Je suis rentré à NANCY très pessimiste quant à la réussite de ma démarche avec l’impression d’avoir perdu un après-midi.