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270.1 - Val-de-Fer, acte 13 (21/10/2020)
Pascal Houlné Photos : François Nus et Pascal Houlné
samedi 6 février 2021
L’objectif de la visite du jour à Val-de-Fer était de vérifier l’état de la galerie de Fond-de-Monvaux et de quelques passages annexes à partir de l’exhaure.
L’équipe est assez réduite du côté de l’Usan.
Participants :
- De la CCMM :
- Gilles Jeanson, vice-président en charge de l’eau et de l’assainissement
- Mathieu Averlant, directeur du service Eau et assainissement
- Tayeb Defar, agent technique
- Sébastien Grujard, agent technique
- De l’Usan :
- Pascal Houlné, délégué milieu artificiel
- François Nus
À priori, nous estimions à avoir à patrouiller un peu moins de 2 km de galerie.
La galerie d’accès est en bon état sur une cinquantaine de mètres grâce à une importante consolidation du toit et des deux flancs.
Dans cette portion, sur la droite, un renfoncement d’une quinzaine de mètres en très mauvais état avec à son extrémité, nous avons supposé, d’anciennes armoires électriques vidées de leur contenu.
La visite a été ensuite très rapidement écourtée par l’éboulement continu de la couche de marne et nous avons progressé au niveau de l’ex-toit de la galerie jusqu’à ce que cela ne devienne plus possible.
L’eau continue de circuler au-dessus de l’éboulement et probablement par infiltration avec certainement un peu de perte par les fissures latérales de la galerie.
L’éboulement a mis à jour un passage à droite permettant d’accéder à une ancienne galerie que nous qualifierons de recherche (environ 134 m) de l’ancienne concession de Fond-de-Monvaux (1869) et, vu le type de taille, elle date effectivement du XIXe. Celle-ci s’interrompt à environ 75 m du croisement avec la galerie d’exhaure par un front de taille.
Ressortant plus tôt que prévu, nous avons été invités à visiter le lieu de stockage des eaux de Fond-de-Monvaux. Le réservoir de la Vierge (capacité de 1 200 m3 répartis en quatre citernes de 300 m3) est situé au point culminant de la forêt de Haye (417 m) et est alimenté par les eaux captées à l’exhaure et remontées par de puissantes pompes.
Il s’agit d’une ancienne infrastructure militaire construite avant la Première Guerre mondiale pour permettre aux chevaux de s’abreuver. Abandonnée pendant des décennies, elle a été ensuite rénovée dans les années 1990 pour le stockage et la distribution de l’eau dans plusieurs communes.