Accueil > Le P’tit Usania > 2021 > 270 - Février 2021 > 270.3 - Prendre une tuile par la main !
270.3 - Prendre une tuile par la main !
François Nus
samedi 6 février 2021
Jean-Michel et moi avons eu une tuile ! Nous avons profité de deux belles journées ensoleillées de décembre pour débarrasser le tas de tuiles et de gravats qui était stocké, depuis un certain temps, près du local en attendant certainement l’évaporation… (naturelle ?) Enfin, quand je dis « belles journées », seulement une, car la première était sans discontinuité sous la pluie.
Nous avons utilisé une remorque dûment négociée auprès d’un de mes voisins (un grand MERCI à lui !), pour emporter à la déchetterie le tas immonde qui polluait l’abord de notre local au Poney-Club.
Sous une pluie fine mais constante, nous avons donc, tuile après tuile, débarrassé au moins un bon millier de ces vestiges de couverture de toit. Enlever des tuiles sous la pluie : faut-être au club Usan pour pouvoir faire ça ! Après être passés à la déchetterie de Vandœuvre, celle du Haut-du-Lièvre n’ouvrant que les après-midi, avec une carte d’accès dont je ne savais plus le nombre de passages qu’il restait, nous avons donc fait plusieurs passages, car le poids ne pouvait pas dépasser 250 kg sur la remorque. Nous avons jeté avec force au fond des bennes les tuiles à éliminer. Une tuile, dix tuiles, mille tuiles : y’en a marre des tuiles, tant qu’on ne les prend pas sur la tête ! Ça y est, maintenant y’en a plus !
Midi tapant, vous devez connaître Jean-Mi : j’en profitais malhonnêtement pour déjeuner avec Jean-Mi chez Brigitte, trop bon repas, d’une quiche lorraine façon Brigitte, salade et d’une tarte aux poires achetée vite fait chez Marie Pas Chère…
Deux passages à la déchetterie du Haut-dul ont été nécessaires pour les gravats, sables et cailloux. Vous connaissez Jean-Mi : moi je charge, toi tu décharges ! C’est vrai que j’aime bien ! ;-) mais pas comme ça !
Savez-vous comment Jean-Mi roule une pelle ? La photo devrait être assez explicite…
Lui, charge la remorque de deux coups de godets… et on passe le reste du temps à la déchetterie.
J’ai constaté qu’il y avait sur, voir même sous le tas, des assez gros cailloux qui étaient là et nous ne voulons pas nous casser le dos en les portant, nonobstant le fait qu’à l’arrivée sur le site de la déchetterie, la rambarde relativement haute nous empêche de faire glisser ces cailloux, d’au moins mille cent cinquante-trois kilos, de la remorque au fond des bennes, avec nos petits bras musclés. Vu nos âges avancés nous les préservons, et surtout nos dos…
Le soir venu nous avons rincé la remorque et nous sommes rentrés dans nos pénates chacun chez soi.
Donc par une belle journée de décembre, disais-je, j’ai re-négocié le prêt de la remorque à mon voisin. Mi-matinée, j’étais prêt à en découdre avec ces monstrueux rochers et ai décidé de les couper en deux pour diviser le poids et donc l’effort de nos bras et surtout du dos. Pourquoi casser des cailloux ? On n’est quand même pas au bagne, pourtant ? Ben si ! Je réclamais, par texto, la venue de Jean-Michel en lui disant que je l’attendais pour casser les cailloux. Vous connaissez Jean-Mi ! Non ? Il me répond, savez-vous quoi ? Toi, tu casses les cailloux, moi je casse la croûte ! La journée commence bien…
Les visites de carrières avec Pascal m’ont, sur ce point, bien rendu service car j’ai appliqué les techniques de carriers : découper suivant les pointillés. Au perforateur, j’ai donc percé une succession de petits trous suivants une ligne puis au burineur le caillou s’est cassé en plusieurs morceaux. Le gros tas de gravats n’est plus, nous l’avons vaincu. Profitant du beau temps de décembre et sans attestation, re-disais-je, mais avec la carte d’accès de Jean-Mi, nous avons fini de benner le reste, non pas à percevoir, mais du tas de Mer… (gravats) à la déchetterie. Je ben..., tu bennes, il beigne, nous avons baigné. Eh oui, même les belles histoires ont une fin… La fin de la faim de Jean-Mi : on n’y est pas encore ! Patience… et longueur de temps…