322.1 - Sortie Doubs, week-end du 8 et 9 mars 2025

Participants : Vivien, Pascal, Thibaut, Antonin et moi (Julie)

Photos : Vivien (photos 1 et 3) et Thibaut (photo 2)

Après un réveil idyllique dans les lits de l’auberge de Montrond-le-Château, on prépare les kits, la nourriture et on part pour les Biefs. Là-haut on rejoint Thibaut pour la journée avec comme objectif d’atteindre la jonction avec le Verneau.

On entre sous terre à 10 h, on descend tranquillement les premiers puits et ressauts, on rampe, on mange. Après avoir repris des forces, nous repartons sereinement, jusqu’à ce qu’on tombe face à des centaines de mètres de méandres ! Pascal, Thibaut et Vivien nous devancent facilement en se faufilant à travers les parois rocheuses. Antonin et moi restons à l’arrière et tentons difficilement de passer ces méandres, dont le fond se trouve 5-6 m plus bas. Après des glissades, des crises d’angoisse et d’autres mésaventures, on arrive au bout avec l’aide de Vivien. Nous sommes à la moitié de notre parcours donc on continue pour voir l’état des cordes en fixe qui permettent de rallier le collecteur. Elles sont plutôt en bon état, on les descend une à une sans mousqueton de frein sinon on n’avance pas.

On fait aussi attention à ne pas confondre la corde avec le String (ou plutôt le Tanga selon Pascal) qui est accroché sur l’une des têtes de puits. Après quelques ressauts et deux puits magnifiques, on se retrouve les pieds dans l’eau boueuse (jusqu’aux cuisses pour moi). Ça y est, on a atteint notre objectif, on fait quelques photos et vidéos puis c’est déjà l’heure de la remontée (et donc de nouveau les méandres…).

Au retour, tout se passe presque bien. Pascal me rattrape au vol et me sauve de justesse d’une chute qui aurait pu être douloureuse dans ces fameux méandres ! Puis enfin on aperçoit la salle de décantation (et les quelques bières que nous avions laissées pour nous donner du courage sur la route du retour). À partir de là tout est plus facile, sauf pour Antonin qui souffre atrocement des 2 bras suite à une blessure antérieure : la remontée est difficile et longue pour lui.

20 h 30, nous sommes enfin dehors ! Nous dégustons alors le vin blanc apporté par Thibaut, tour à tour dans un verre à pied en métal. La journée fut rude mais pleine d’apprentissage. C’était, pour Antonin et moi, notre plus grosse sortie, que ce soit en termes de temps ou de profondeur.

Retour au gîte, après un bon Mont d’Or, on est reparti pour la Belle Louise le dimanche. Thibaut étant reparti samedi soir et Antonin ayant trop mal aux bras, nous descendons juste Pascal, Vivien et moi pour une demi-journée. Après le passage de l’entrée qui est tout de même étroite, la descente et la montée se sont faites sans encombre. La cavité était bien plus simple que les Biefs Bousset !