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91.2 - Les Biefs Boussets en Décembre
David Parrot
mercredi 1er janvier 2020
Vendredi 16 décembre 2005, Pascal C., Noelle A., Olivier D., Dominique B. et moi nous retrouvons dans le Doubs à Crouzet-Migette, sous une pluie mêlée de neige persistante. Une grosse surprise nous attends lors de notre arrivée au gîte, la salle communale que nous occupons habituellement nous est refusée. Elle est occupée pour le week-end. C’est alors que le Maire nous placent chez un de ses locataires résidant au-dessus, qui est absent pour les vacances. Après nous être installés, nous entamons la discussion pour la journée du samedi. Le seul problème est de savoir si le temps est correct pour s’engager dans les Biefs Boussets. Cette discussion est reportée au lendemain matin, au petit déjeuner.
Apres une bonne nuit de sommeil, le réveil sonne ! 8 heures, allez hop debout, le café est prêt et la forme est là pour chacun de nous. On décide de faire les Biefs, sans Pascal et Noelle, qui eux préfèrent une rando-neige.
Olivier, Dominique et moi nous nous rendons au bord des Biefs, kits à la main, sous une neige et un vent violent qui nous glace le corps. Une exclamation soudaine de Olivier, « Oh ben c’est sec ! » Dominique descend le premier, et voila c’est parti. Des grosses stalagmites glacées nous entourent lors de la descente du P30 d’entrée. Quelques heures après, nous nous arrêtons pour manger à la salle de décantation, où poussent des champignons. Nous repartons vite pour ne pas nous refroidir et avec la motivation pour traverser le long méandre tortueux. Puis j’arrive à la dernière succession de puits. Je sors la tête de la chatière et m’apprête à équiper, mais il existe déjà un équipement en place qui est fixe. La descente se fait en moins de 10 minutes, avec d’immenses gours à chaque pallier et une immense coulée de calcite à la voûte mouillante. Ici se termine le gouffre vers -192. Aucune motivation pour passer la voûte mouillante qui nous emmènera dans le Verneau, mais moi je n’ai pas dis mon dernier mot. J’enfonce progressivement ma jambe dans l’eau, « ah l’eau rentre dans la botte », la cuisse, la taille, « ouh c’est froid », et ça continue, j’en ai jusqu’au ventre, et c’est reparti. Après une vingtaine de mètre dans l’eau, nous débarquons dans le Verneau. C’est immense, la galerie est de
21 heures, tout le monde dehors et nous retournons au gîte sur une route enneigée et aussi gelée. Pascal et Noelle attendent derrière la fenêtre et voient notre arrivée. « Vous êtes déjà là, vous n’avez pas été au fond ? » Et bien si, nous avons même marché dans le Verneau sur
Le dimanche nous décidons tous ensemble de faire le repérage de
L’heure nous rappelle qu’il est temps de quitter le Doubs et de retrouver chacun sa région. On se dit donc au revoir et à dans un mois pour faire le 2e repérage du Verneau, côté grotte Baudin.
Les photos du week-end sont disponibles sur mon site personnel :