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96.1 - Tout doux

David Parrot

mardi 15 août 2006

Bilan du week-end dans le Doubs du 30 juin au 2 juillet avec Dominique BACHE, Pascal CUXAC, et Olivier DECK.

 Le départ de Nancy se fait le vendredi matin, le week-end s’annonce ensoleillé, les vacances sont déjà bien entamées pour moi, et pour d’autres elles vont commencer.

 Tous arrivés à destination, à Sarraz, pour faire le Gouffre du Folaven, nous y entrons à 15 h sauf Pascal qui doit nous rejoindre dans la soirée puisqu’il travaille...

Après une bonne progression, nous arrivons dans une salle gigantesque (environ 100 x 10 m), aucune idée du nom, puisqu’elle n’apparaît pas sur la topo. D’ailleurs on doute d’être dans le bon trou.

C’est seulement après un petit passage entre les blocs que l’on découvre la tête d’un puits. La chute du caillou est très longue... déjà le P90 ? Bref la descente du puits est waaouuu, il est large de 15 m, et haut de 90 m, le problème est : soit la topo est fausse, soit c’est pas le bon trou, car nous avons shunté P16, R2, P7, R3, R2, R3.

On a beau relire la topo, la retourner dans tous les sens, il n’y a rien qui colle sauf la descente d’un grand puits (P90 ?), et le doute persiste... ; sans trop attendre, nous remontons avec l’envie de revoir le soleil, nous ressortons du gouffre à 20 h 40.

C’est seulement après avoir mesuré la longueur de corde utilisée (C 200 m) pour le soi-disant P90 que nous nous rendons compte que le puits est d’environ 60 m. Après une recherche d’un P60 sur la commune de Sarraz, on tombe sur une description parfaite du gouffre, qui se nomme : Aven de l’avoir trouvé. Ce trou s’ouvre juste à côté du Folaven, ça sera donc pour une prochaine fois...

 Nous rejoignons Pascal au vestiaire de la Baume des Crêtes pour y prendre un petit repas autour d’un feu de camp et y passer la nuit. La journée s’achève aux alentours de 23 h.

 Samedi, après une nuit assez bruyante à cause du vent qui a fait claquer les portes du vestiaire, on se lève avec un soleil éblouissant qui nous met tous de bonne humeur :-)

Court petit déjeuner et nous voilà déjà dans le Gouffre de la Baume des Crêtes avec pour objectif de remonter son collecteur jusqu’au siphon qui fait la jonction avec le Gouffre de Jérusalem.

En une heure et demie, nous avons atteint le collecteur. Les plus frileux enfileront une ponto néoprène. Et voilà nous commençons à remonter les cascades bien arrosées et nous atteignons assez rapidement la salle du Sinaï. C’est une vaste salle, encombrées de blocs. Impossible de voir le plafond de la salle et ses parois avec nos petites loupiottes. Nous regagnons vite l’actif pour aller en direction de l’affluent de la Bédouinette (mon objectif), au bout de cet affluent, une cheminée vierge, enfin elle n’est plus si vierge puisqu’il y a deux cordes :-( hélas, il faut savoir dire stop !

Au retour j’ai pu profiter des cascades pour m’auto-initier au canyoning-spéléo. Plutôt cool :-)

Le retour vers la Baume des crêtes fut assez rapide, et sans problème nous ressortons du gouffre pour 20 h. TPST : 11 h.

Une courte veillée autour du feu de camp et hop tous au dodo pour attaquer le Dimanche.

 Au programme du Dimanche : Porche de la Sarrazine, une verticale de 120 m ! Un lieu symbolique du Doubs, magnifique et touristique. Que dire... Cette endroit m’attire depuis mes début en spéléo et voila maintenant que je me retrouve pendu sur mes 2 longes au dessus de 120 m de vide, en me demandant si je vais réussir à descendre. On se sent tout petit, on se pose un tas de question, on vérifie plusieurs fois son harnais, et cherche le moindre détail qui va nous faire renoncer à la descente. Puis sous l’œil moqueur des faucons, je descends les 20 m contre paroi. Et je regarde Dominique descendre... « Il en met du temps »... « Il est tout petit »... et voila vient mon tour, je me longe, je place ma poignée au cas où... et puis tient on peut toujours faire une clé de blocage ça peut rassurer... voila 100 m plein gaz, la corde est lourde, le vent souffle très fort, les touristes contemplent, et je descends 5 m, il n’y a plus la paroi, et maintenant 10 m et là j’en peux plus. Impossible de continuer, j’ai la tête qui tourne, la tremblote arrive et mer** ! Je choisis de remonter pour ne prendre aucun risque malgré l’envie de descendre et il est déjà tard, nous avons donc choisis de remballer tout le matériel...

Ce n’est pas grave, le porche ne bougera pas ! Je reviendrai...

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