Le
samedi 14 mai 2011, nous étions plus d’un demi cent à défiler sur le pavé
souterrain de Pierre-la-Treiche. Une colonie de
jeunes scouts nous était confiée pour cet après-midi. Les organisateurs
divisaient l’ensemble en quatre groupes de 7 enfants. Sabine et Gilles
emmenaient un groupe avec son animateur aux Puits. Léa prenait un groupe de
moyens et son animatrice pour Sainte-Reine. Myriam et
moi, on prenait en charge les deux groupes restant avec deux animateurs en
direction des 7 salles. Quant à Christophe, il attendait quatre couples en
coffret Smartbox. Il nous doublait à l’entrée de la
grotte alors que je donnais les consignes de sécurité. Comme à l’accoutumée,
lorsque j’emmène du monde, je pose la question « qui veut aller faire pipi,
c’est le moment ». Tout le monde y est allé. C’est toujours ça de moins
comme infiltration à l’intérieur. Le temps de laisser un peu d’avance au groupe
devant, Myriam et moi relations un peu d’histoire sur la création de ce réseau.
Myriam pour se remémorer le circuit préférait rester en serre-file. Je laissais
passer en tête une équipée de 5 sportifs et de téméraires pressés de
s’engouffrer dans la cavité. Tout au long du parcours, je leur aurai demandé de
nous attendre tellement ils étaient motivés. Le reste du groupe évoluait avec
un peu moins d’aisance, mais l’âge moyen, plus jeune, incitait à la prudence,
voire à la crainte pour la découverte de ce monde en lumière vacillante. Tout
aurait été parfaitement… s’il n’y avait pas eu à se mettre à plat ventre et la
tête en bas pour la petite Lorraine dans un boyau pentu. Petite crise de
panique... Le temps que je retourne mon mètre quatre-vingts et que je
réapparaisse la tête en vis-à-vis avec la fillette pour la rassurer. On
reprenait la progression, pour ma part, en marche arrière, nez à nez avec la
petiote en continuant de l’encourager. On n’allait pas rester là, ni renoncer.
Peu après, mais déjà avant, il y avait la petite Claire qui pétochait aussi et
me collait aux baskets. Je me retrouvais bien entouré, avec Lorraine devant,
qui me disait « Jean-Michel reste derrière moi », et avec Claire qui
disait « Monsieur, je vous suis, derrière ». Les deux animatrices et
Myriam s’occupaient d’encadrer le reste du groupe. C’est après deux heures
d’évolution, à se tortiller dans la poussière et à lécher les pierres
extrêmement polies par les passages successifs des visiteurs, que certaines et
certains sont heureux de retrouver le soleil.
Mais
au retour, comme à l’aller, nous repassons par le petit bras de la Sainte-Reine, histoire de finir en douceur, et à la demande
de plusieurs.
On
retrouvait tous les groupes sur le parking avec des parents légèrement
angoissés.
Pour
une première, félicitation à toutes et à tous, et pour votre courage d’avoir
fait la traversée. On est fier de vous, les scouts l’ont fait. Une bonne averse
venait précipiter la séparation des participants.
Vos
guides Myriam et Jean-Michel.