Les
11-12 février nous avions décidé de profiter du froid hivernal pour poursuivre
nos explorations dans le gouffre Jean-Bernard situé
à Samoëns (74).
Les
participants : Laurence d’Hautefeuille (S.C.
aubois, 10), Thomas Sergentet (A.S. du canton de Rougemont, 25),
Arnauld Malard (S.C. Epia, 31),
Antoine Aigueperse et Frédéric Delègue (G.S. Vulcain, 69)
et moi, David (USAN, 54).
L’objectif
principal était de refaire la topographie de ‑850 à ‑1 000
avec la poursuite de l’exploration dans la trémie de la Nuit blanche ouverte en
2011 : aucune suite évidente malgré le courant d’air toujours présent...

Cela a
été aussi l’occasion de refouiller une branche jamais revisitée depuis 40 ans
dans le secteur de la
Gourance (‑700). On s’est aperçu qu’il manquait un
ressaut sur la topo, et que le soit disant siphon
n’est pas un siphon ! Ce fond ne donne pas grand espoir, mais une nouvelle
séance pour élargir de quelques centimètres le passage pourrait nous confirmer
qu’il n’y a pas de suite (la suite de la galerie se voit sur 5 m). Cependant en
remontant nous découvrons une conduite forcée non indiquée. Après une brève
escalade nous commençons la première dans une galerie ornée de coulées blanches
et d’excentriques, une autre escalade nous fait prendre pied dans une grosse
galerie remontante nous laissant 2 nouveaux départs dont une conduite forcée de
beau gabarit (5 m
de large par 3 à 7 de haut). Ici le courant d’air se fait sentir
fortement ! Il fait même froid ! Mais aujourd’hui nous n’avions
franchement pas prévu le matériel pour faire une escalade de 7‑10 m
environ. Ce sera donc pour une prochaine fois...

Pour les comptes rendus des travaux 2010 et 2011, veuillez
consulter les bulletins de la
LISPEL, Spéléo L, n°19 (déc. 2010) et 20 (déc.
2011).