Participants :
André, Aurélien, Claude, Jean-Pierre, Jérémy, Roland, Yann (A.S.H.M.) et moi
Claude
Fournier et d’autres spéléologues de l’A.S.H.M., club
de Saint-Dizier (52), avaient comme
projet de faire des travaux de maintenance et renforcement par scellement de
broches et remplacement de la corde ainsi que des maillons rapides de la vire
au-dessus des cascades dans le Rupt-du-Puits, plus
un complément d’équipement pour faciliter l’accès aux Marmites.
N’ayant
jamais mis les pieds dans cette rivière, Claude m’ayant proposé de venir avec
eux, je lui confirmai ma présence. Le rendez-vous était prévu le samedi 18
juillet à 8 h 30 devant le chemin qui monte vers le puits d’accès du
réseau. Nous devions amener notre casse-croûte pour le midi. Vers 9 h tout
le monde était enfin là, nous étions 8.
Après
nous être équipés à côté de la buse, on sortit les kits de matos ; perfo, broches, colle, marteau, coupe boulons... tout y
était ce qui n’allégea pas les kits. On entama enfin la descente dans le puits.
Une
fois en bas, je me retrouvai avec Claude qui m’expliqua plein de choses
jusqu’aux cascades. Les cascades devant nous, nous décidâmes de manger dans une
galerie sèche avant de commencer les travaux. Après avoir mangé et ne pouvant
pas tous être en train de travailler, un groupe resta pour faire les travaux
tandis qu’un autre, constitué d’André, Jérémy et moi, partait vers le siphon
car aucun de nous n’y avait déjà été.
On
nous proposa alors d’aller faire un tour et de nous promener dans la galerie
des Macaronis juste avant le siphon. Le siphon était relativement gros ;
la galerie des Macaronis, elle, me faisait penser au méandre au fond de
l’Avenir. Puis nous sommes revenus en passant par les cascades, cela me faisait
presque oublier que nous étions sous la forêt de Trois-Fontaines. Bien
qu’il n’y ait pas autant d’eau que d’habitude, la première marmite était
profonde ; je n’avais pas pied lorsque j’ai glissé dedans. André et Jérémy
ayant vu la profondeur, passèrent en opposition.
Les
autres posaient toujours des broches. Après plusieurs allers-retours dans les
cascades nous décidâmes d’aller faire un tour dans une galerie avant les
cascades, l’affluent de Marmites. Après être passés au-dessus d’une petite
marmite, nous nous retrouvâmes dans une galerie. À un moment la galerie se
divisa en deux : afin de ne pas se perdre on préféra suivre le ruisseau.
Plus nous avancions plus le plafond était bas ; de plus les gravillons
ainsi que l’eau dans lesquels nous étions à quatre pattes nous firent faire
demi-tour.
Lorsque
nous sommes retournés aux cascades les autres étaient à un peu plus de la
moitié de la vire. Afin de ne pas s’ennuyer, Yann nous proposa d’enlever
l’ancienne corde et de couper les vieux maillons rapides. André réceptionnait
la corde en bas et Jérémy et moi l’enlevions avec les maillons.
Malgré
tout, l’heure tournait, il était déjà 16 h, et manquant de quelques broches,
nous repliâmes bagages afin de sortir vers 17 h 15. Puis nous nous
changeâmes et mes grands-parents arrivèrent. Le temps de remercier les spéléos
de l’A.S.H.M. et de dire au-revoir, c’est la tête remplie de souvenirs que je
repris la voiture pour de nouvelles aventures.