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179.4 - Pendant le congrès national à Millau (12)

Sabine VEJUX

mercredi 17 juillet 2013

Beaucoup de spéléos attendaient ce congrès depuis des mois, attendaient de fêter les 50 ans de la Fédération française de spéléologie. Maintenant, c’est fini. Malgré une organisation chaotique, j’ai bien profité de celui-ci. Au programme : spéléo, randonnée et également conférences.

C’est avec Delphine PERRIN (S.C. Metz), Didier THON (S.C. Ottange) et Sylvain CHAPELLUT (S.C. Villeurbanne) que je pars au congrès. Le rendez-vous est fixé chez Delphine à Lyon. Nous partons dimanche 12 mai 2013 à midi afin d’arriver assez tôt et de pouvoir s’installer tranquillement. Étant dans la Drôme et ayant l’opportunité de remonter à Lyon le samedi soir, je profite du voyage. Didier est déjà dans le Vercors et il nous rejoint chez Delphine le dimanche dans la matinée. Quant à Sylvain qui est lyonnais, il nous rejoint également le dimanche en fin de matinée. Vu le volume d’affaires qu’il nous faut emporter, Régis FAYE (S.C. Metz) nous propose son trafic. Un grand merci à lui, car sans celui-ci, un tri aurait été à faire. Cécile PERRIN (S.C. Metz) vient nous dire au revoir. Régis et Cécile auraient dû être de la partie, mais un nouveau travail les attendait et ils ne pouvaient pas refuser celui-ci. Après un petit repas convivial en route, non pas pour Créteil, mais pour le congrès. En espérant également enfin trouver le soleil.

Nous arrivons aux alentours de 17 - 18 heures. Après une installation rapide, car nous logeons dans un bungalow en toile, nous partons à Millau à la recherche du congrès. Nous savons qu’il se situe dans le parc de la Victoire : arrivés face à celui-ci, nous tombons sur une fête foraine. Nous en faisons le tour mais rien concernant la spéléo. Nous nous arrêtons tout de même pour manger une crêpe. Entre-temps, un habitant du coin nous explique que le congrès n’est pas encore installé. Nous savons également que des conférences ont lieu. Il nous faut trouver les endroits et un programme. Sans aucune indication, nous rentrons au camping pour préparer un repas vite fait, bien fait, et également pour préparer le programme du lendemain : des trous sont équipés et nous avons les topos.

Lundi 13 mai, levé vers 8 h sous un beau soleil. Il fait un peu froid mais on a l’habitude. Après un bon petit déjeuner, nous préparons nos affaires. Aujourd’hui, ce sera l’aven de Valat Nègre (-100) ainsi que l’aven Bob (-80) : 2 petites cavités pour la mise en jambe et également pour sortir de bonne heure. Les courses ne sont pas encore faites et nous devons remplir le réfrigérateur pour la semaine.

Nous commençons par Valat Nègre. D’après le descriptif, il n’a pas l’air très compliqué à trouver. Il est 9 h 30, il ne faut pas tarder. Arrivés à l’endroit indiqué, nous cherchons l’entrée. Après avoir marché une petite heure, toujours pas d’aven à l’horizon. Nous décidons de retourner à la voiture et de re-calculer le parcours. Et là, coup de chance, nous apercevons deux spéléos se changeant sur un autre parking. De plus, cela tombe bien car ils vont au même endroit que nous et, équipés de G.P.S., ils nous indiquent l’entrée de la cavité. De ces deux spéléos venant de Seine-et-Marne, je reconnais Hervé FROT avec qui j’ai encadré l’année dernière un stage organisé par Rémy LIMAGNE.

Nous nous équipons au soleil et sans plus tarder nous arrivons devant l’entrée, mais il faut attendre car un groupe de sept spéléos venant de Corse descend. Il est midi passé lorsqu’on peut descendre. Un beau P55 nous attend ainsi qu’une belle salle bien concrétionnée. T.P.S.T. : 2 heures.

À la remontée, nous décidons de ne pas aller à l’aven Bob. Nous le ferons demain, mais il serait tout de même judicieux d’aller repérer l’entrée pour ne pas galérer encore une fois...

Mais d’abord, Direction les courses avant le repérage. Une fois terminées, nous retournons au camping pour les ranger et également pour nous restaurer, car il est 17 h et nous n’avons rien avalé depuis le matin ! Après un bon repas nous repartons pour aller repérer l’aven Bob. Sur le parking nous repérons un spéléo qui en sort. Celui-ci nous indique la direction à prendre. Étant sur une aire de vol libre, nous en profitons pour regarder les parapentes ainsi qu’un delta-plane qui a du mal à décoller. Normal car la personne n’a pas volé depuis 4 ans. Nous rentrons au camping aux alentours de 20 h 30 : direction la douche puis nous terminons la soirée par un bon repas.

Mardi 14 mai, réveil à 8 h sous un soleil magnifique. Petit déjeuner et en route pour l’aven Bob. Nous voulons également profiter du soleil et faire une randonnée. L’aven Bob est également magnifique. En bas d’une salle, nous attendent de très belles fistuleuses ainsi qu’une énorme salle. Arrivée au bord du trou à 10 h et ressortie à 11 h. T.P.S.T. : 1 heure.

Nous décidons de pique-niquer sur place car la vue est magnifique. Tout en mangeant, nous observons le viaduc placé juste devant nous en faisant des commentaires sur l’architecture. Après un bon petit pique-nique, direction le village « La Cavalerie » et surtout l’office du tourisme qui nous propose une randonnée de 11 km : de quoi profiter du soleil !

Nous rentrons vers 19 h ce qui nous laisse du temps pour nous doucher et dîner avant d’aller à Millau pour aller assister à une conférence sur le thème de la spéléologie verticale des années 1940 à 1960 : Une zone d’ombre ou un trou noir présenté par Christophe GAUCHON.

Mercredi 15 mai, réveil à 7 h. Pas de petite cavité aujourd’hui mais un -400, fini de rigoler ! Nous ne pouvons pas faire de la spéléo sans faire Puech Nègre, l’un des avens les plus profonds du Larzac. Nous avons très peu dormi. La météo a changé. Il pleut et le vent est également de la partie. Mais nous sommes motivés. Après un bon petit déjeuner et la préparation d’un kit bouffe, nous quittons le camping à 8 h 30. Comme pour les autres trous, le descriptif n’est pas forcément clair. Nous mettons un certain temps pour trouver l’entrée. Nous croisons également deux spéléos munis d’un G.P.S. Mais ne pas toujours faire confiance au G.P.S. qui, au départ, nous a menés à l’opposé. Nous arrivons au bord de l’entrée à 11 h déjà trempés comme une soupe. Ce gouffre présente deux grands puits : un P87 ainsi qu’un P45 plein pot, suivi d’un méandre qui nous fait perdre un peu de temps. Eh oui, nous avons cherché la complication en allant en haut alors qu’il fallait rester en bas avec une petite escalade à monter pour la redescendre aussitôt. La fin du méandre nous fait atterrir sur trois cascades à descendre, suivi d’un laminoir puis d’un P19. En bas, nous partons visiter l’amont et l’aval de la rivière. Nous ressortons à 19 h. T.P.S.T. : 8 heures.

Jeudi 16 mai, réveil à 8 h. Aujourd’hui, ce sera tyrolienne pour Delphine le matin et spéléo l’après-midi pour tout le monde. Nous descendrons dans l’abîme du Mas Raynal où nous attend un beau P100. Il est équipé plein gaz pour la descente et pour la montée, il est fractionné par un autre endroit. Comme d’habitude, nous mettons un certain temps à trouver l’entrée du gouffre, mais nous restons optimistes, comme tous les autres jours de la semaine, et celui-ci payera car il ne faut surtout pas perdre espoir. Nous rentrons sous terre vers 15 h et sortons à 17 h, ce qui nous laisse le temps de rentrer et de prendre une douche car ce soir c’est pizza et conférence sur la grotte Chauvet.

Vendredi 17 mai, réveil à 7 heures. Nous avons rendez-vous avec deux spéléos du C.D.S. 77 : Hervé et Patrick qui, en début de semaine, nous ont proposé d’aller faire l’aven de l’Ouragan : un beau ‑180 avec P78. Il est 8 heures. Tout le monde est prêt et nos deux amis sont arrivés au camping. Cette fois-ci, le gouffre est à équiper. Hervé et Patrick ont préparé les kits de cordes. Nous prendrons de notre côté une corde de 40 m pour une escalade ainsi qu’un kit bouffe. Patrick connaît bien la route à prendre car il s’y est rendu en fin de l’année dernière. Pour une fois, aucune galère pour trouver l’entrée. Patrick et Hervé se mettent à l’équipement ; nous rentrons sous terre aux alentours de 10 h. Patrick et Hervé nous parlent d’une main-courante pas facile à équiper. Arrivée devant celle-ci Hervé se lance mais un souci de taille le fait renoncer. Il faut faire de l’opposition, mais il faut être grand, surtout pour le départ, et, de plus, les points sont espacés. Sylvain se lance à son tour et là nous pouvons dire bravo car il a réussi à installer cette fameuse main-courante. Une fois celle-ci franchie, nous voici en train de crapahuter dans un grand éboulis à la recherche du fameux P20 qui doit nous amener à la salle des Coquillages. Mais impossible de le trouver et l’heure tourne... Nous nous fixons un horaire avant de faire demi-tour. À 16 h, toujours pas de P20, donc demi-tour. Didier et moi déséquipons l’aven. Nous ressortons les derniers à 19 h 30. T.P.S.T. : 9 h 30.

Il nous faut nous dépêcher car une conférence sur une expédition dans l’Himalaya est prévue à 20 h 30 : Au cœur des Glaciers de l’Himalaya présentée par Maurice DUCHÊNE. Pas vraiment le temps de rentrer au camping pour la douche et le repas : nous y allons directement. Nous sommes même en retard mais la conférence également, ce qui est heureux pour nous car nous n’avons rien loupé. Encore une journée qui a passé très vite...

Samedi 18 mai, réveil aux alentours de 7 h 30 sous une pluie qui n’en finit pas. Le congrès commence mais Delphine, Didier et Sylvain doivent repartir. De mon côté, je quitte le camping pour loger dans un gîte avec des spéléos des Ardennes. Je passe ma journée avec Patrick et Hervé. Au programme : nettoyage du matériel, visite du congrès, achat de livres et de matériel et rencontre avec d’autres spéléos. Une super journée également.

Dimanche 19 mai, réveil aux alentours de 8 h. C’est une matinée super cool. Je retrouve les spéléos d’Orléans sur le site du congrès. Au programme : toujours visite du congrès, prise de sang, restaurant et dernière conférence. Sont projetés, des films sur divers expéditions, sur des exercices secours en siphon...

Lundi 20 mai, il nous faut retourner en Meurthe-et-Moselle. J’ai rendez-vous avec Christophe PRÉVOT et Théo au congrès à 8 h 30. José PRÉVOT m’y emmène. Le retour se fait sous le soleil jusqu’à Lyon et ensuite sous la pluie, pour ne pas changer. Une halte également dans un restaurant en plein centre de Lyon que je recommande : la pizzeria Mona Lisa.

Malgré un temps très maussade, j’ai passé une excellente semaine. J’ai pu faire de la spéléo avec des personnes que je vois très peu, retrouver des spéléos que j’avais rencontré dans certains stages, revoir David PARROT et Lulu, et d’autres anciens membres de l’USAN comme Denis DRUMETZ ainsi que Pierre ORTOLI, Jean-Luc FRONT avec sa petite équipe, José PRÉVOT et ses filles, et j’en oublie sûrement. Sans oublier le fait d’avoir eu l’opportunité de rencontrer d’autres spéléos. Il est certain que nous referons de la spéléo ensemble !

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