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215.1 - Je vous dis qu’on n’est pas perdu ! Quoique...

Benoit BROCHIN

vendredi 15 juillet 2016

Toujours dans la lignée des sorties OVS (http://onvasortir.com), j’ai changé de destination et proposé une sortie visite des carrières souterraines de Savonnières-en-Perthois. Je les avais déjà parcourues il y a quelques années avec notre regretté Daniel, puis plus récemment comme accompagnateur avec une Joëlette pour voir si le parcours était accessible aux personnes handicapées. Le but était d’en faire le tour avec le repas de midi à l’intérieur. Ont donc répondu présents 16 personnes !

Le dimanche 13 mars, se sont donc retrouvés Aline, Laurent, Olivier, Clément, Laëtitia, Céline, Virginie, Emran, Selda, Emmanuel, Alex, Christophe, Anne-Marie, Amandine et Jérôme et les deux « guides » Sabine, avec son chien Harko qui la suit partout, et moi. Le rendez-vous est donné à 9 h sur le parking de l’UGC de Ludres qui est tout vide à cette heure là. Le temps d’attendre les retardataires (pour une fois pas moi), faire les voitures et nous voilà donc partis. Pour ma part, je suis en C15 avec Sabine et Harko mais aussi le fromage, les casques... C’est pour dire que l’on se traîne. Je ne sais pas combien de chevaux fait cette fourgonnette mais dans tous les cas, c’est à se demander s’il n’y en a pas quelques-uns qui sont morts en route. Sur place, nous retrouvons la voiture d’Alex qui est partie avec d’autres depuis un autre point de rendez-vous. Par contre, où sont les autres qui pourtant sont partis juste avant nous ? Quelques minutes plus tard nous les voyons arriver. Eh oui, ils ont raté la sortie ! Nous quittons donc le centre du village pour la direction de l’entrée de la Gare. Sur place, nous attaquons une partie de Tétris pour remplir les sacs. Pendant les préparatifs de la sortie, j’ai failli changer de plan par rapport à ce que nous allons manger. Il était prévu de manger une fondue savoyarde suivie d’une au chocolat sous terre : il faut donc prendre le matériel en conséquence. Histoire de douter un peu plus, Aline ma annoncé le poids de son caquelon : 3,5 kg ! Finalement, je maintiens et du coup sans regret. Nous avons réussi à tout charger. Certains d’entre nous sont quand même pas mal chargés, surtout un mais tant qu’il s’agit de « bouffe », il est partant.

Une fois les gens équipés et les ânes porteurs chargés, nous entrons dans la carrière. La topo faite par notre regretté Daniel en main, nous commençons notre visite par la partie de l’usine allemande. La visite se déroule sans encombre mais par contre, entre les paparazzis et toutes les choses à voir à droite et à gauche, on n’avance pas bien vite. Nous apercevons l’entrée de 2-3 gouffres puis les estomacs commencent à crier famine « Quand est-ce qu’on mange ? ». Il est donc temps de trouver un petit coin pour commencer les festivités. Quelques blocs abandonnés sur un front de taille feront l’affaire. Nous sortons donc toute la cuisine et attaquons la fonte du fromage. J’avais pris un réchaud, au cas où il ne serait pas possible de faire fondre uniquement avec les bons vieux brûleurs à alcool, mais finalement c’est long mais faisable. Nous avons donc alterné entre les deux combustibles en fonction du bouillon. Pendant que les unes sont attitrées à touiller et moi à une tâche moins fatigante qui est d’ajouter le fromage déjà tout râpé (eh oui, ma maman a été mise à contribution la veille par une jolie journée printanière) dans le vin blanc, les autres s’affairent à l’apéro. Chacun avait prévu un petit quelque chose en plus. Autant dire qu’il y avait de quoi faire et que pour la suite de la balade ce sera dur de repartir car les sacs vont certes s’alléger mais pas les estomacs !!! Finalement nous n’arriverons pas au bout des 3,3 kg de fromage il en restera quelques centaines de grammes non fondus. Il faut se garder une place pour la seconde au chocolat ! Nous avons mangé tout ce qui est fondu c’est l’essentiel, par contre ça a un peu cramé, bon courage pour la vaisselle. Pour la partie dessert, nous n’arriverons même pas à la moitié de la gamelle. Pendant ces moments, il y en a une qui fait la sieste. Pourtant, elle souhaite repartir assez vite d’habitude et ne nous laisse pas le temps de finir tranquillement. Voyant sa position nous lui déposons quelques cadavres à côté et faisons les photos d’usage. Après ce repas « frugal », il est temps de ranger et de faire une petite photo de groupe.

Nous reprenons ensuite notre balade. Il y a un gouffre pas loin qu’il serait intéressant de voir mais encore faut-il le trouver J. Nous commençons donc à tourner, tourner dans les chemins, les carrefours... tient on est déjà passé là... Bref, on est perdu et impossible de trouver la suite, même avec topo et boussole. Il nous faudra donc rebrousser chemin. Au moins ce périple nous aura permis de voir d’autres curiosités telles que bouteilles et bidons pétrifiés pour les classiques mais aussi un demi-tonneau en bois qui, une fois pourri complètement devrait faire un superbe gour transportable. Mon préféré, et je suis étonné de ne pas encore l’avoir vu en photo quelque part, un soutien-gorge accroché au plafond et complètement pétrifié lui aussi ! Comme l’heure commence à tourner, nous nous dirigeons enfin vers la sortie mais en faisant un aller-retour à l’Avenir. Cette fois, il n’y a qu’à suivre les tags. Nous traverserons donc une bonne partie de la carrière pour nous y rendre et voir l’entrée d’un puits qui donne des envies d’aller voir plus loin à certains. Ce sera donc à faire une prochaine fois. Au passage, nous découvrons un bar super bien aménagé mais il n’y avait plus rien à boire L.

Nous sortons enfin de la carrière sous un joli soleil. Nous faisons de nouveau le tri des sacs et après un rapide sondage la plupart des convives semblent enchantés par cette balade et comme toujours intéressés pour d’autres aventures. C’est donc sur ces paroles que nous nous quittons pour reprendre la direction de Nancy.

Sabine et moi rapportons directement les casques et terminons de ranger le matériel d’une sortie précédente. Ce sera au final un retour à la maison pour moi à 20 h. Grosse journée pour si peu de kilomètres. Nous avons du coup visité un tiers de la carrière. Il y a donc encore de quoi faire et de réfléchir au prochain menu, à refaire dès que possible et peut-être plus l’hiver quand le temps n’est pas top pour de belles randonnées.

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