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02.1 - Lu dans l’Est Républicain

Daniel PREVOT

mercredi 1er janvier 2020

« Le 27 juillet, 3 jeunes Nancéiens, victime de leur imprudence, restaient isolés durant 55 heures dans une galerie des grottes Sainte-Reine, à Pierre-la-Treiche, sans lumière, sans ravitaillement, absolument coupés du monde extérieur. Un miraculeux hasard fit qu’on s’aperçut de leur présence dans les cavernes, et les secours arrivèrent assez tôt.

Ce fait divers suscita une certaine émotion dans la région. Les grottes de Pierre-la-Treiche ? bien sûr on les connaît ; ou plus exactement on sait qu’elles existent. Une visite sérieuse, complète, s’imposait pour éclairer nos lecteurs sur l’importance de ces grottes, leur attrait, leur danger. »

Rassurez-vous, il s’agit du premier paragraphe de l’article « Les grottes de Pierre-la-Treiche méritent d’être explorées de fond en comble » paru page 4 de l’édition du 18 août 1954.

Le journaliste, guidé par « M. Jean Colin de Pierre-la-Treiche, qui découvrit, aidé de son ouvrier, les 3 jeunes nancéiens égarés », décrit sa visite de façon très enthousiaste. Il nous apprend :

  • que la petite niche très utile pour escalader l’à-pic de 5 m situé dans la salle de La Rotonde et rejoindre ainsi la Galerie des cheminées puis la Salle du Clocher, a été réalisée par « des mains pieuses [...] pour y sceller une statuette de la vierge »
  • que l’étroiture à l’entrée de la Galerie des Cheminées après la salle de La Rotonde, a été désobstruée par « M. Colin aidé de son camarade Chevallereau de Toul » ce qui leur a donné accès à la Salle du Clocher.

Dans l’édition du 19 août 1954, le même journaliste (d’initiales I.M.) publie la suite de sa visite, à la grotte des Sept-Salles cette fois.

Il nous apprend que la tenue du spéléologue est la suivante : « de vieux vêtements ou, mieux une combinaison de toile (genre mécanicien) sont nécessaires. Un béret pour protéger les cheveux et aussi pour amortir les coups que vous ne manquerez pas de donner dans la voûte des galeries. Une bonne paire de chaussures à clous sera plus indiquée que des bottes. » Du point de l’éclairage, la lampe à acétylène est conseillée, une photographie de Jean Colin à la sortie de la grotte des Sept-Salles le montre tenant à la main une lampe de mineur type Étoile à bec vertical.

Sur la topographie établie « suivant d’anciens documents et modifiée [...] sur les indications de M. Colin » publiée dans le journal et que nous reproduisons plus loin, on remarque l’ajout (par rapport à la topographie de Brésillon et Deschamps) de la jonction depuis la salle de La Rotonde dans la Galerie de l’Ouest à la Galerie de l’Est, dont ainsi J. Colin et R. Chevallereau sont les auteurs. On y remarque également l’ajout de la Salle du Puisard. La croix qui figure dans la Salle du Chaos, ex-Galerie des Merveilles, indique l’endroit où ont été retrouvés les égarés.

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