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146.1 - Ce n’était que la marche d’approche
Éric REVOLLE
lundi 4 octobre 2010
Nous visions les tréfonds et nous ne fîmes que la « marche d’approche ». Mince alors. ;°)
Participants : Laurence d’Hautefeuille et Olivier Gente (S.C. Aubois - 11), David Parrot, Philippe Lach, Jérôme Lach et Dominique Gilbert (USAN - 54), Sylvain Chapays (S.C. Metz - 57), Éric Revolle (G.S. Vulcains - 69)
Résumé des épisodes précédents
Philippe et David s’activent sur le Vercors fin décembre 2009. Ils se pointent sur le massif de
Samedi 5 juin
J’ai donc rendez-vous avec toute l’équipe tôt ce samedi matin au parking de « la ruche à Gîter ». Debout à 5h30, je suis sur place à 8 heures sous un grand ciel bleu. Personne à l’horizon. Je vais jeter un œil du côté de l’entrée de la cavité des fois que... Sans résultat ! Je retrouve la troupe deux kilomètres au-dessus du gîte sur le bord de la route. Ils sortent du petit déjeuner. Les kits, pas saucisses donc pas spécial méandre, sont déjà tous prêts à l’emploi.
La première équipe composée de David, Olivier et Philippe part à 9h45 pour équiper la partie des puits jusqu’à ‑100. Je les accompagne jusqu’à l’entrée de la cavité ravagée par du débardage de bois, puis je reviens m’équiper avec la seconde vague qui doit suivre une heure plus tard.
11 heures, dernière photo en surface et nous faisons la jonction à 12h30 au pied du Grand Méandre. Cela fait déjà une petite demi-heure qu’ils se refroidissent à nous attendre, mais le moral est bon. Le Grand Méandre est devant nous et nous nous y engouffrons.
À 13 heures nous nous retrouvons au premier puits de
14h30 : toujours du méandre et deuxième P7. Ça déconne à plein tube ! 16h30 : encore du méandre mais cette fois le P33 est au-dessus de nous. C’est joli mais la progression est pénible, surtout avec le kit bidon bouffe. Conciliabule. Pause goûter. Il y a ceux qui « aiment » le méandre (Laurence, Sylvain, Jérôme et Dominique remontent) et ceux qui « adorent » le méandre (Philippe, David, Olivier et moi continuons la descente). Partage de la bouffe ; ce n’est qu’un au revoir. Et c’est reparti vers la « Clé Céleste ». Les parois du méandre changent de texture sur quelques dizaines de mètres genre « lames de couteaux ». Petit ressaut de
19 heures. Nous remontons une petite conduite forcée glaiseuse en hélice sur quelques mètres. Conciliabule. Nous en sommes seulement à
Dimanche 6 juin
1 heure du matin et je débouche avec Olivier sur la fin du Grand Méandre avec un certain soulagement. Laurence est en tête du puits juste au dessus de nous. Pause souper histoire de les laisser sortir tranquille. 3 heures sonnent, David et Phil qui ferment la marche sortent en fanfare avec le sherpa et deux kits. Belle nuit sans vent.
4 heures, retour au bivouac sous les arbres pour une partie apéro et cuisine en plein air avec pâtes bolognaise à gogo. Il ne faut pas se laisser abattre. À 5 heures l’aube commence à poindre et David décide une nouvelle tournée de pâtes pour finir le rab de nouilles. À 6 heures tout le monde dort pour une courte nuit jusqu’à 11 heures où nous enchaînons petit déjeuner et déjeuner pantagruélique entre deux essais sur la slack, avant de reprendre la route pour Lyon, Sallanches ou Nancy.
T.P.S.T. : de 15 à 18 heures