183.2 - Mine autour de Nancy

Samedi 31 août, il est 11 h lorsqu’on se gare sur un parking dans l’agglomération nancéienne. Pascal H. et moi partons rechercher une mine...

Nous en trouvons l’entrée très rapidement, car Pascal en avait une idée approximative. Nous remontons le kilomètre de galerie principale avant d’examiner les perpendiculaires. Il est midi alors que nous arrivons dans un large cul-de-sac en front de taille. Nous nous installons pour casser la croûte dans un silence profond. Même pas un goutte-à-goutte lointain pour perturber l’ambiance. Seul le pain croustillant résonne dans nos têtes. Fini de rire, on se remet en marche et nous entamons les axes tertiaires. Là, une curiosité nous interpelle. Pour chaque galerie, le mur de gauche est parfaitement rectiligne, vertical, et on croirait qu’il a été maçonné et crépi. Le mur de gauche n’est pas bien fini ou est recouvert de pavés de remblais en laissant juste le passage pour un wagonnet. Nous remarquons, grosso modo, trois hauteurs de plafond. La première où on est largement debout, la seconde, où on est légèrement courbé, et la dernière, où on est franchement plié. Sauf quelques exceptions, les tertiaires sont toutes en impasse.

Dans l’une on découvre un wagonnet sur ses rails, un peu abimé par le temps. À une intersection, une paire de godillots cloutés de l’époque attend le retour de son mineur. Partout, des boîtes de sardines et des bouteilles de bière qui devaient faire l’ordinaire des ouvriers. Il reste encore beaucoup de poutres d’étayage en bois toujours en place, mais largement attaquées par l’âge, et commençant à prendre du fléchissement. Bien pour une petite sortie, mais nous regagnons le jour, il est l’heure de goûter !

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