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184.1 - Le 53e R.T. aux 7 Salles
Jean-Michel GUYOT
dimanche 8 décembre 2013
Jeudi 31 octobre, il est 7 h 45 quand Toph vient me rejoindre au local. Je suis en train de répondre à un SMS du capitaine qui m’annonçait qu’ils ne seraient que 9. Daniel, le président, arrive pour nous donner les dernières consignes. Pour 9, je vais m’en sortir seul, et propose à Toph de rentrer. J’appelle Sabine pour le même motif. Tous trois pouvaient se recoucher. Je pars avec deux kits de casques, le thermomètre de la pharmacie marque
8 h 30 : j’arrive sur les lieux de Pierre-la-Treiche en même temps que le bus de bidasses. Je les salue à leur descente du véhicule. On change les bérets par des casques, et on dépose les paquetages dans le gîte spartiate de l’USAN. À quelques détails près, je suis dans la même tenue qu’eux : treillis et rangers. On me reconnaît par le mini kit rouge que je porte à la ceinture, et peut-être par la différence d’âge, car ce sont tous des jeunes !
9 heures : volontaires ils sont, et nous voilà partis le long de la voie ferrée à chercher notre entrée. Je fais voter le sens du circuit 1 ou 2 ? Le capitaine, Mathieu fait choisir à Michel. La version 2 est retenue. En chemin, je comprends que Michel stresse un peu, beaucoup. À l’entrée 2 des 7 Salles, je désigne le plus épais pour ouvrir la marche. Pas de pot, mais sans le faire exprès, c’est le sergent, Guillaume. Ah oui, quand même, dit-il en plongeant dans l’orifice. Vous êtes sûr que c’est par là ? Aller aller, on enquille. La colonne s’enfile, alors que Michel monte en pression. Le capitaine et le sergent gèrent la situation avec un encadrement rapproché. À tour de rôle, tous cherchent le chemin, et plusieurs fois on fera demi-tour. À l’extrémité du Métro, puisque, la seule fille du groupe « reprochait » qu’on n’avait pas de plan, je lance un appel téléphonique au président avec mon 4G2S (entendre par là, mon téléphone 4e Génération Spécial Spéléo). Certains purent y croire, d’autre dubitatifs me regardaient avec étonnement. J’apprends qu’il existe des indications de sauvetage dans le mini kit rouge. En fouillant dedans, j’en sors une enveloppe de secours intitulée « en cas de perdition », et la donne à Antoine (Antoine c’est son patronyme). Elle ouvre l’enveloppe et en extrait... un plan ! Sauvés !!!
La sortie y est indiquée par une grosse flèche, et la localisation actuelle par une bulle. Tous autour de la feuille, ils remarquent le tracé de la voie ferrée. Pas très utile de là où on est... La troupe reprend la route, il y a encore des difficultés à venir. Les boyaux sont serrés, hein sergent. Michel tient bon, on va y arriver.
10 h 40 : fin du tunnel, 1re partie, on reprend l’air frais.
10 h 45 : les Puits, ils en veulent, et en auront pour leur quota. On ne fait que la partie de la baïonnette, n’ayant pas d’échelle spéléo. Eh oui, bon complément, pour une matinée bien remplie. Michel est venu avec, il se sent mieux, encore quelques séances, et il pourra me remplacer. À l’intersection du 8, je propose au sergent de sortir direct avec Michel par la galerie inférieure. Je fais la sortie plein vide avec les autres.
11 h 55 : fin de la 2e partie, retour au gîte et menu ration de combat sous un grand ciel bleu et un beau soleil.
13 heures : le bus est revenu, et ils sont repartis.
Daniel, ils n’ont pas rangé les tables et ont laissé le garage ouvert (mais non, je déconne).
Un grand bravo à Michel pour son surpassement. Merci à Mon capitaine Mathieu, au sergent Guillaume, et à toute l’équipe pour m’avoir poussé à vous suivre dans cette aventure. Bon retour.