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188.5 - École de chimie, inspection à deux balles
Jean-Michel GUYOT
lundi 31 mars 2014
Suite des tribulations à l’ENSIC (voir : Prévot, C. (2013) - « Un souterrain sous l’ENSIC », Le P’tit Usania n° 184, USAN, Nancy, p.2-3)
8 heures. On sonne à la barrière de l’école pour se faire ouvrir et garer l’auto à l’intérieur. François est venu avec moi pour profiter de la visite. On prend un café pour tremper le croissant à la discothèque.
8 h 30. On se met en marche pour rencontrer Joao le chef des lieux et de l’opération. Je retrouve son bureau, qui n’est plus le sien depuis quinze jours. Il est descendu au deuxième étage. Je ne sais pas comment, mais il s’en doutait, que j’allais être en avance sur le rendez-vous, et il nous attendait.
9 heures. Un professionnel de la merde nous a rejoints. On s’équipe plus ou moins étanche dans le sous-sol à l’entrée du mini tunnel. Engoncés dans nos tenues, travestis en égoutier, j’emmène le collègue et François pour leur faire découvrir cet ancien égout désaffecté au pied des murs d’enceinte de la vieille ville de Nancy. Joao, une luxation à l’épaule ne viendra pas.
Notre mission, et on l’a acceptée, est de remonter la coulée hydrique et de placer les 5 balles de ping-pong numérotées aux arrivées d’eau parsemées le long du circuit maçonné en différentes époques. Le vrai égoutier craint une montée subite des eaux suite à la pluviométrie des derniers jours. Le niveau est pratiquement le même qu’à notre dernière visite,
9 h 30. On est de retour, et comme la fois précédente, plus de temps de ménage que la durée de l’intervention. Il est midi quand on a fini et qu’on va manger (ouf !).