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190.3 - Un tour à la Grimo Santé

Jean-Michel GUYOT

dimanche 8 juin 2014

Suivi d’une fluctuation dans l’effectif entre les prévisions et la date du projet, nous partons à cinq vrais spéléos pour le gouffre de la Grimo Santé le 24 mai : Pascal Houlné, Pascal Odinot, Bertrand Maujean et François Nus, qui, n’étant pas d’enterrement, vient avec nous sous terre.

Après un tel petit déjeuner à 9 h 30, viennoiseries Pascal O. et café Pascal H., nous ne mangerons pas à midi. Mais à midi quinze !

Arrivés sur les lieux, chacun s’étale et en met au large. Certains feront quatre voyages jusqu’aux voitures pour rassembler leurs affaires. Heureusement, les voitures ne sont qu’à trois minutes du site. Le reste de la matinée permet de rafraîchir, par une petite coupe et un toilettage, le gouffre : Pascal H. au sécateur, Pascal O. et Bertrand au coupe-coupe, François à la serpette et moi à la scie. Tout le monde s’active pour défricher le pourtour et le cône d’entrée de la diaclase de la Grimo Santé.

Lors d’un petit défaut de synchronisation, entre l’un qui tira sur une corde, et un autre qui, dans un mouvement avec sa lame tranchante, vint malencontreusement « toncher » celle-ci, on comptera finalement une corde de plus au retour. Remarquez cependant que je ne dénonce personne... Pascal H. a huilé le cadenas de la porte d’accès, qui ne veut toujours pas s’ouvrir, même avec acharnement. François et Bertrand broutent l’herbe à l’embouchure. Le casse-croûte délimite la fauche de la partie spéléo, et, d’un ciel dégagé à une couverture nuageuse qui nous inquiète.

Dans le panier d’osier de François, les canettes de bière belge se battent en plus grand nombre que les participants. Les seuls visiteurs que nous ayons vus sont passés en petits avions de tourisme.

T.P.A.E. (temps passé à équiper) : Bertrand se lance dans une réflexion pour l’équipement. Il passe en revue les principes fondamentaux de la triangulation, des force-chocs, et des tensions et élasticités des cordages, chacun émet son avis, et finit par trouver une solution pour satisfaire à son caractère sécuritaire. Il nous tisse une toile d’araignée. Certes avec une dizaine de sangles et trois chapelets de mousquetons en plus, nous étions assurés d’une meilleure répartition de la tête de puits. On se contente de ce montage pour descendre enfin.

Une succession de fractionnements nous conduit jusqu’en bas, avant de retrouver Bertrand qui fait de la désobstruction dans une étroiture. Il enlève deux grosses pierres qui permettront à ceux qui ont pris du ventre de passer plus aisément. N’y voyez pas nécessairement quelqu’un de visé dans cette équipée.

À la remontée, on découvre des petites salamandres, puis deux très grosses. On marche dessus à tour de rôle pour vérifier s’ils sont vivants (là, je plaisante :‑).

Pendant l’exfiltration de Bertrand et Pascal H., je descends avec Pascal O. et François de l’autre coté de la diaclase en désescaladant vers le point le plus bas.

Pascal O. qui avait commencé le déséquipement, termine le travail.

Nous retrouvons un splendide soleil pour ranger le matos et repartir. Au bout du chemin, on croise Bernard Leguerc’h qui arrivait pour le goûter, et admirer notre réalisation.

Merci Bernard pour cet intérêt que tu nous offres, à défaut de la tarte.

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