287.1 - Visite à la Combe aux Prêtres

Participants : Zoé, Soizic, Gilles et Olivier (Usan), Delphine (ASHM)

La genèse de cette sortie débute sur les réseaux sociaux, à la suite de quelques échanges de commentaires à propos d’activités peu salissantes et à la nécessité de remédier à cela. Olivier propose de se retrouver pour une sortie spéléo en ce week-end de Pâques. Je suis disponible et j’imagine que ça aura lieu à Savonnières : le top ! En fait, il propose de se retrouver à la Combe aux Prêtres à Francheville. D’après Google Maps, c’est à 2 h de route, aller c’est parti !

Le dimanche 17 avril, départ de la Meuse à 8 h pour un rendez-vous fixé à 10 h. Sur place, je retrouve Olivier qui est accompagné de Zoé, Soizic et Gilles. Deux groupes de Belges sont déjà prêts à entrer pour une traversée via deux entrées distinctes. Je remarque qu’ils sont équipés de combis néoprènes, hum… dit donc Olivier : « c’est mouillant » ? Hum oui ! Tu n’es jamais venue ? Ben non…

Bref, après s’être équipé, Olivier prend la tête du groupe et commence à équiper. Il est suivi de Soizic, Zoé, moi et Gilles. J’en profite pour discuter avec Gilles que j’avais aperçu au stage à Montrond en octobre. La visite du gouffre commence par un petit puits d’environ 6 m, puis une courte progression horizontale sur une vire associée à des barres de fer pour les pieds. La suite nous conduit vers le P20, sur lequel Olivier positionne une déviation. Je profite de la descente pour admirer « le paysage ». La descente se poursuit au travers de quelques éboulis au terme desquels nous débouchons sur une rivière souterraine aux eaux limpides ! Wahou ! Rapidement après l’émerveillement, je comprends que ça va vraiment être mouillant, le niveau d’eau me paraît haut : pas dans le sens haut « en crue » mais haut au regard de ma taille… Après une pause clope, le groupe prend la direction de la rivière.

Nous suivons le courant vers l’aval. Comme prévu, rapidement l’eau m’arrive à la taille, mais ce n’est pas si froid que ça finalement. Après cette partie aquatique, Olivier nous indique notre chemin sur la gauche et nous annonce une petite partie de ramping dans « La Chatière ». C’est un peu serré, mais ça passe. À la suite, la galerie des Merveilles porte bien son nom : nous en profitons pour faire les premières photos de concrétions. Cette galerie est équipée d’une grande vire sur laquelle j’ai quelques difficultés à progresser, mais avec les conseils de mes coéquipiers, je finis par m’en sortir.

Sur notre parcours, nous observons concrétions de toutes formes, gours et autres formations façonnées par l’eau. Après un ressaut d’environ 3 m, nous progressons de nouveau dans l’eau translucide. Le reflet de nos éclairages nous renvoie des couleurs et des ambiances… sublimes ! Un peu plus loin, je suis surprise de découvrir deux câbles en aciers pour nous permettre de progresser malgré la hauteur d’eau . Je n’ai jamais testé ce genre d’installation, j’avoue être très sceptique. Il m’arrive de faire de la slakeline et… il faut admettre que ce n’est pas une grande réussite en ce qui me concerne. Olivier ouvre le chemin suivi par Zoé et Soizic, ça n’a pas l’air si difficile.

C’est à mon tour, je suis finalement étonnée par la stabilité de l’ouvrage. En réalité, la progression est très facile, si ce n’est qu’au milieu, il faut se délonger pour passer un mousqueton et se relonger après… difficile : ma grande longe est trop courte ou je suis trop petite peut-être… Gilles ferme la marche sur le pont de singe.

Peu de temps après, nous trouvons un endroit pour une pause repas rapide. Du fait que nous sommes mouillés, la positoin statique donne vite froid.

Le retour est ponctué de nombreuses photos où chacun est invité tour à tour à être : modèle, assistant éclairage, … sous les directives d’Olivier le photographe !

Gilles et moi sommes les premiers à remonter vers 18 h (il me semble). Nous avons hâte de pouvoir nous changer et passer des vêtements secs, sauf que les clés de la voiture de Gilles sont restées dans le sac qui est encore sous terre et que les clés de ma voiture sont dans le coffre de Gilles… Bref, nous profitons des derniers rayons de soleil de ce beau dimanche de Pâques pour nous réchauffer un peu en attendant le reste du groupe.

Une fois tous sortis et changés, nous en profitons pour partager un ravitaillement réconfortant (parfois fondu #chocolatdePâquesfondu) avant de reprendre la route.

Photos d’Olivier : https://www.flickr.com/photos/olivier_gradot/albums/72177720298227241