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43.2 - Visite au spéléodrome de Nancy

Magali MAUJEAN

mercredi 1er janvier 2020

Samedi 5 janvier :

Pour notre premier jour de vacances, Bertrand et moi sommes allés au spéléodrome.

Daniel avait déjà parlé de faire des photos au spéléodrome. Bertrand avait sa petite idée et ne désespérait pas de m’emmener dans ce site. Sous prétexte de terminer la pellicule de son appareil photos, nous sommes partis à Villers. À l’arrivée, nous avons eu la bonne surprise de voir qu’au milieu du panneau « circulation interdite » était inscrit à la bombe : « PV 900f », alors que l’Euro est quand même en circulation depuis la semaine dernière ! Nous voulions faire des photos mais pas dépenser inutilement de l’argent. Nous avons donc rebrousser chemin et nous sommes garés devant le bâtiment qui a pris feu. Ça commençait bien, moi qui n’avait déjà pas plus envie que ça de descendre, voilà qu’il fallait faire plusieurs centaines de mètres à pieds pour arriver au puits avec ces températures négatives. Heureusement que Bertrand m’avait promis qu’il ferait plus chaud en dessous. Et c’est vrai, après avoir réchauffé un petit peu le cadenas gelé qui refusait de s’ouvrir, j’ai vu à l’ouverture un énorme nuage de vapeur sortir, j’étais rassurée, je n’aurais peut être pas froid en bas.

On ne devait rester qu’une heure environ pour faire des photos des crevettes et de certaines concrétions. Finalement au bout d’une bonne heure et demi nous sommes remontés seulement.

Après la descente de quelques échelles légèrement humides, nous arrivons avec nos appareil photos. Nous faisons d’abord quelques photos de la galerie. Amusés, nous essayons de faire un petit film des gouttes passant derrière les concrétions, qui terminera dans la poubelle de Windows, faute d’assez d’éclairage et de précision. Vient alors le moment de chercher les petites crevettes pour faire des photos macro. Mais ces dames n’étant pas très grandes et le faible éclairage jouant en leur faveur, nous mîmes un petit moment à en repérer une. Quelle idée d’être de la même couleur que le décor. Cette crevette fût prise en photo comme une vrai star. Ce n’est pas pour autant qu’elle a appelé ses copines pour faire la photo du « groupe des crevettes pas roses ». Après réflexion, nous aurions peut être dû commencer par les prendre en photo avant de flasher toute la galerie, elles seraient peut être restées dans le coin.

Nous avons ensuite pris des photos des concrétions au plafond. Si on peut appeler ça un plafond, on se cogne tout le temps dedans. La remontée des échelles fut moins rapide que la descente. J’étais bien contente quand j’aperçus la porte de sortie. Voilà une bonne chose de faite, j’ai fait mon baptême de spéléo et Bertrand ramène pleins de photos. Je pensais que cela se terminerait là, mais les photos étant tellement bien réussies, il fallait y retourner pour faire le puits St Julien. Pourquoi pas ? je ne savais pas par où il fallait passer pour ça...

Lundi 7 janvier :

Nous y revoilà, j’étais déjà un peu plus sereine, je l’avait fait une fois, je pensais savoir où j’allais. (Grrrrr)

Le début fut comme je l’espérais : les échelles, un peu de pluie pour dire.. nous sommes retournés voir Mesdames les crevettes, mais elles n’ont pas trop aimé notre visite lumineuse (c’est sûr que la lampe de plongée de Martial les a peut être un peu réveillées en sursaut), elles avaient déserté les lieux. Seule une demoiselle crevette qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait, était là. Elle tournicotait tout le temps, difficile d’en faire une photo nette, surtout avec un appareil numérique en macro qui nécessite un temps de pause non négligeable.

Entre les puits de Clairlieu et Saint Julien, nous avons fait la connaissance de Mr le crapaud qui a bien voulu se laisser prendre en photo puisqu’il dormait. Y a pas, les gars faut toujours que ça se repose. Pour une fois cela nous aura servi.

Nous sommes ensuite allé dans la galerie pour aller dans le puits St julien et c’est là que ça se corse. Je ne suis pas prête de me refaire avoir. « On aura les bottes un peu mouillées à la fin » avait dit Bertrand. Sûr un peu mouillée, tellement peu que les chaussettes servaient d’outres (c’est plus profond près de la porte sous-marin). Heureusement, on a fait de belles photos et en passant par là, on avait moins d’échelles à remonter après. Il faut bien trouver un coté positif.

Dans l’ensemble, je ne suis pas mécontente de l’avoir fait, même si en sortant on aurait dit un glaçon en colère. De plus Bertrand est très content des photos qu’il a faites.

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