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158.3 - Gilles et sa côte fêlée
Sabine Vejux
vendredi 7 octobre 2011
En juin, et plus précisément pendant la Pentecôte, nous décidions d’une sortie spéléo. Sachant que ce week-end dure 3 jours, Martial avait proposé de faire la traversée du Verneau. Mais celle-ci ne put se faire car des orages étaient annoncés. Elle sera donc reportée le dernier week-end d’août du 26 au 28 avec comme participants Cécile, Gilles, Léa, Martial et moi-même, ainsi que Benjamin du Spéléo-club aubois.
Tout se prépare pour une deuxième tentative. Je réserve le refuge à Montrond-le-château et prépare le matériel en conséquence. Gilles et Léa s’occupent des courses, quel travail d’équipe ! Nous passons également une partie de la semaine à regarder le niveau de la Loue qui, jusqu’à vendredi, reste correct. Gilles, Léa et moi partons de Nancy à 17h30 pour arriver à Montrond vers 20h30. Martial et Cécile arrivent une demi-heure après. La météo n’est pas super. Il pleut et des orages sont annoncés pour la nuit. Benjamin, de son côté, nous appelle pour savoir ce que l’on fait. Il est chez un ami dans le Doubs. Pour Martial c’est bon vu que les orages seront passés. Nous préparons les kits et partons nous coucher car il est déjà tard. Le départ se fera tranquille le temps que le Verneau baisse de niveau. Levé à 8 heures. Benjamin nous rejoint au refuge. Les orages annoncés dans la nuit arriveront en fin de compte dans l’après-midi... Il nous faut renoncer à la traversée. Martial propose donc de descendre à Vauvougier. Nous sommes tous partant à part Benji qui repart chez son ami. Il reste tout de même avec nous au petit-déjeuner afin de papoter. Après avoir refait les kits, nous partons pour Vauvougier vers 11 heures. Le puits d’entrée est broché ainsi que le puits du pendule dont nous inaugurons les broches utilisables à partir du 27 août. L’équipement se fait à tour de rôle. Nous descendons jusqu’en bas du Puits Barbau. Il est 18 heures, et il faut songer à remonter. À la sortie de l’étroiture une pause casse-croûte s’impose. Pendant que Martial, Cécile et moi nous mangeons et que nous déchaulons, notre cher Gilles est toujours dans l’étroiture à se débattre encouragé par Léa. Enfin sorti de celle-ci, il nous annonce qu’il s’est fêlé une côte. Mais rien ne l’arrête. Il continuera avec Léa à déséquiper le reste de la cavité. Après notre petit arrêt, Cécile et moi partons en tête suivies de Martial, puis de Gilles et Léa. Les derniers de l’équipe ressortent vers 1 heure du matin. T.P.S.T. : 14 heures.
Le lendemain, le soleil est au rendez-vous. Ça tombe bien car un barbecue est prévu pour le midi. Après un bon petit-déjeuner, nous nettoyons le matériel. Gilles se met quant à lui au fourneau pour nous préparer une tarte aux quetsches. Ne pouvant pas nous aider, il joue sa « Caroline Ingalls » : la cuisine, il aime ça !!! Nous passons notre après-midi à parler. Mais le temps passe vite et il faut songer à ranger le refuge et à rentrer sur Nancy, sauf pour Martial et Cécile qui ne partent que le lendemain. En conclusion, un super week-end. Même si la traversée n’a pu se faire, tout le monde est content. Et pour le Verneau, il est reporté au week-end du 11 novembre.