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166.2 - Un week-end à Montrond-le-château

Léa Varnerot

dimanche 10 juin 2012

Le week-end du 28 avril au 1er mai j’ai organisé un week-end de redécouverte des classiques du Doubs.

Participants : Stéphane et Nathalie BERTRAND, Martial MARTIN, Cécile VAN MIEGHEM, Gilles MEYER, Albéric NÉGRO, Yoann GIRARDOT, Léa VARNEROT

Le rendez-vous est donné à Steph et Nath au gîte de Montrond-le-château vendredi soir. Gilles et moi arriverons un peu plus tard, après avoir fait un détour par Montbéliard pour récupérer des topos chez Yoann, qui lui nous rejoindra dimanche soir. Stéphane nous prévient que finalement ils passeront la 1re nuit à l’hôtel à Besançon.

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En arrivant, nous avons la surprise de constater que nos voisins ont des têtes bien connues ! En effet, Rémy Limagne est là, avec une équipe de spéléos de Mayenne, dont Olivier, que Gilles et moi avons rencontré dans le Lot en février dernier. Autour de quelques verres de blanc, et vu la météo, Rémy nous invite à faire Jérusalem avec eux. Le temps s’y prête, nous sommes peu, eux aussi, et nous ne connaissons pas cette cavité.

Le lendemain matin, après le p’tit déj’ et la préparation du matos, nous partons tous ensemble pour Jéru. Nous partons à 3 pour équiper les quelques tirées de corde de l’entrée, les autres descendront 1 heure plus tard. Il y a un peu d’eau, les puits et passages sont très beaux. Nous arrivons rapidement au siphon du collecteur. Demi-tour, et nous continuons vers la salle de la Charnière. Le reste de l’équipe arrive peu après, et nous mangeons tous ensemble. Le froid se fait sentir chez certains, et les Usaniens se proposent pour déséquiper. La remontée se fait vite, puisque les puits ont été équipés en double au préalable par Gilles. Dehors le temps est encore au beau fixe, et le temps de se changer et de se « réhydrater », nous repartons vers notre gîte.

Martial et Cécile arrivent peu de temps après nous. Décidés à encore profiter du soleil, nous nous installons dehors pour prendre l’apéro et choisir la cavité où nous irons le dimanche. La météo étant très incertaine, nous mettons Belle-Louise, initialement prévue, de côté, pour choisir les Cavottes. Rien d’extraordinaire, mais de toute façon les pluies annoncées (qui ne viendront pas, du moins tout de suite), et la « forme » physique d’autres ne nous laissent pas beaucoup de choix : la Légarde a sa fameuse trémie à chatière, et les quelques trous très proches nous sont autant connus alors... on se résigne.

Dimanche matin, après une nuit perturbée par des ronflements venus d’une autre planète, nous attaquons tranquillement le p’tit déj’, puis la préparation des kits (on ne vous dira pas combien de temps ça a pris... on est d’accord c’était pour les Cavottes). Entre-temps, Albé est arrivé pour se joindre à nous. Un interminable trajet en voiture, une marche d’approche épuisante, et enfin nous arrivons, sans nous être perdus, aux Cavottes. Nous parcourons d’abord le réseau Nord, jusqu’au siphon, puis faisons marche arrière jusqu’au P20 du réseau Sud. Gilles mitraille (les figurines de glaise l’inspirent), mais loupe autant que nous le fameux nain. Déjà satisfaits par cette balade, nous ne nous attendions pas à ce qu’Albé nous fasse découvrir un trésor : cachée sous un énorme éboulis, après quelques mètres d’étroiture horizontale puis verticale, une grotte dans la grotte, saturée de fleurs de gypse et autres excentricités géologiques nous sautent aux yeux. Mesurant parfois jusqu’à une dizaine de centimètres, elles sont magnifiques. Tout est intact, préservé des traces d’acéto qui jalonnent presque chaque mètre du réseau. Après en avoir pris plein les yeux et l’appareil photo, nous remontons vers Stéphane, qui a préféré ne pas insister face à l’étroiture. Albé et Martial prennent grand soin de reboucher l’entrée de cette sous-salle pour la protéger. La sortie se fait ensuite sans encombre. En sortant c’est une tempête de soleil qui nous attend, même si les « cunimb » ne sont pas loin. Belle-Louise est à deux pas, et naturellement nous partons voir l’entrée de ce que nous n’avons pas pu faire (aller, un mal pour un bien). Le ruisseau temporaire est à sec, et le P48 d’entrée est bien tentant ! Ce sera pour une prochaine fois.

Nathalie, qui randonne chaque jour pendant que nous sommes sous terre nous raconte, à notre retour, qu’elle s’est faite trempée par l’orage. On n’était peut-être pas si mal aux Cavottes... Bref le soleil est encore là, et c’est reparti pour un petit verre sur notre terrasse improvisée. Yoann, comme tout bon Doubiste, a bien choisi son moment pour débarquer : l’a-pé-ro !

La fine équipe est maintenant au complet. Sur fond d’accordéon, on met tous la main à la pâte pour le repas du soir. À table, les débats sont forcément animés. On finit quand même par décider de ce qu’on fera le lendemain : Ouzène (toujours pour cause de météo incertaine).

Départ donc le lendemain en fin de matinée pour cette petite classique, peu après que Albé soit parti. En vu de l’initiateur dans quelques mois, et parce que j’ai besoin de bosser, je me mets à l’équipement. Rien de bien compliqué, il y a de la broche, pas de difficultés, ça descend bien jusqu’au fond. Passage forcément obligé par la fameuse étroiture qui n’en est plus une, puis vers l’endroit où le Belge est resté coincé. On remonte, et on casse une petite graine. Le dernier puits est laissé équipé, afin de pouvoir faire la boucle prévue. Et c’est reparti, cette fois vers l’escalade de 10 m équipée en fixe. J’essaie de ne pas perdre trop de temps pour la main courante, j’en perdrai déjà assez sur la fin vers les derniers puits que je ne connais pas. Ce temps à attendre n’aura pas été perdu pour tout le monde, puisque beaucoup de photos furent faites. Après donc une « certaine » attente, et une grosse participation de Martial, on arrive enfin en bas, où nous étions plus tôt. Tout le monde est content, c’était une belle partie très concrétionnée. On ne s’attarde pas plus longtemps, et Gilles et moi remontons, avec Yoann derrière qui déséquipera ce que nous venons de faire. Martial, Cécile et Stéphane repartent vers la base du 1er puits. Rapidement notre petit groupe les rattrape à la base de l’entrée, et Gilles termine de déséquiper.

Nous repartons donc au gîte, bien contents d’en avoir vu autant. Nous avons le temps en rentrant de nettoyer tout le matériel commun dehors, avant la pluie. Après une bonne soirée tous ensemble, les couche-tard finiront la leur avec les Bretons d’à-côté. Pour la dernière nuit, ceux qui n’ont pas la capacité de Nathalie à dormir malgré les ronflements de Stéphane (c’est-à-dire Yoann, Gilles et moi) s’exilent dans une chambre à part. On l’avait bien mérité cette nuit de calme !

Enfin, mardi vers 9h30, Martial vient nous trouver pour nous dire au revoir. Après le p’tit déj’, c’est donc le début du nettoyage du gîte et du rangement du matos. Nous ne ferons donc pas la via ferrata à Nans initialement prévue, mais Nath et Tonton programment de voir le porche de la Sarrazine, sa source puis celle du Verneau après avoir rangé leurs affaires. Nous espérons les y retrouver si nous avons le temps. C’est au tour de Yoann de partir, après nous avoir donné un sacré coup de main. Finalement, le temps nous manque pour retrouver les Bertrand à Nans, et Gilles doit être rentré assez tôt. Nous reprendrons donc la route vers Nancy après le traditionnel passage chez les Decreuse et un rapide casse-croûte au gîte.

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