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180.2 - Le 25 mai c’était l’Avenir

Jean-Michel GUYOT

dimanche 15 septembre 2013

Au local, il ne reste plus que quelques cordes et mousquetons de disponible. Au centre de la pièce, un énorme tas de kits et de matériels attend pour partir en expédition...

À neuf heures, nous chargeons notre matériel dans une voiture unique, conduite par son propriétaire, à quatre dedans : Pascal Houlné, le chauffeur, Pascal Cuxac, Bertrand Maujean et moi. La route s’effectue sans problème jusqu’à l’arrivée à Savonnières-en-Perthois. C’est juste ensuite que cela s’est gâté... Pascal H., en reculant, met une roue dans le fossé. Les autres doivent descendre pour pousser et dégager l’auto du trou. L’affaire est faite, tout va bien.

Les oiseaux gazouillent dans les arbres pendant que nous nous changeons, mais le soleil se cache déjà derrière des gros nuages. Les tenues sont réparties en deux catégories : les jaunes étanches pour Pascal H. et Bertrand, et les rouges pas étanches pour Pascal C. et moi. Et Pascal H. nous dit encore en rigolant « je sens que ça va prendre un peu de temps » (pour mettre son attirail en place). Bertrand est prêt le premier, mais très vite le groupe rouge aussi. On attendra que le dernier se dépatouille avec la chronologie de ses différents éléments à placer sur le baudrier. Arrivés enfin devant l’Avenir, Bertrand souhaite équiper. Dès le départ des variantes se manifestent pour la mise en place de la main-courante. Finalement Bertrand y va. Les autres se regardent puis décident de ne pas descendre : ça mouille... Au bout du méandre, Bertrand cherche les deux spits pour équiper hors cascade ; nous attendons. Pascal H. a un air coincé et épouse les formes du passage ondulé de la roche, Pascal C. le nez sur la paroi n’en est pas moins différent, probablement que moi aussi il va de soi. Bertrand termine l’installation jusqu’en bas. Au départ je voulais prendre le casse-croûte : tout le monde le sait, je mange à midi ! Au fond sans rien à se mettre sous la dent, il n’y a pas grand-chose à faire. On remonte, Bertrand en tête, Pascal H. en second, et déjà ça coince à quelques mètres du sol. Il se retrouve dans une posture délicate, le bloqueur de pied coincé, lui en travers dans l’écoulement important qui émerge du méandre. Pascal C. suit. Je ramasse le matériel, et prend la flotte qui tombe, toujours et toujours. De retour dans les carrières, il est 14 h 25 pour manger. Et dire que c’est moi qui avais le plus faim... Je sors le dernier, alors que les autres ne m’attendent pas. Bref on passe à table.

Pour le retour vers la sortie, on envisage une variante. Le groupe rouge l’avait pressenti à l’aller, ça « mer..ra ». On y va... Et on se perd ! On trouve une sortie, mais ce n’est pas la bonne. Après un vote pour connaître si on passe dedans ou dehors, c’est dehors.

On se retrouve au milieu des champs. Il fait beau, on sèche le temps de retrouver la voiture. Un énorme grondement se fait entendre au loin. Puis une moto passe, suivi d’un incessant bourdonnement qui vient troubler notre paisible rhabillage. Ce sont quelques centaines de motos qui passeront dans le village, (estimation 800, c’est le 12e Rallye du cochon).

On quitte les lieux, il pleut ! Merci à Pascal H. pour sa bonne conduite. Merci à Bertrand pour son bon équipement. Une bonne journée en somme.

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