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269.1 - Val-de-Fer, acte 12 (8/10/2020)

Pascal Houlné, Photos : Benoît Brochin, Francis Vinchelin

mardi 12 janvier 2021

Cette nouvelle visite à Val-de-Fer avait pour objet de retourner au plus près de l’exhaure de Fond-de-Monvaux pour permettre aux représentants de la communauté de communes de Moselle et Madon (C.C.M.M.) de se rendre compte de l’état du collecteur final.

Elle fait suite à une rencontre organisée par la C.C.M.M. le 17 septembre 2020 avec Vincent Ferry (directeur de l’A.P.C.I.), Christophe Prévot et moi-même. Le souhait de la collectivité est de mieux maîtriser les captages d’eau de son territoire et de les sécuriser autant que faire se peut.

Outre le captage de Fond-de-Monvaux, la C.C.M.M. capte également l’eau d’un petit barrage installé à proximité des entrées principales par une conduite ressortant par l’entrée de Val Fleurion.

Participants :

  • De la C.C.M.M. :

    • Gilles Jeanson, vice-président en charge de l’eau et de l’assainissement

    • Mathieu Averlant, directeur du service Eau et assainissement

    • Tayeb Defar, agent technique

  • De l’A.P.C.I. :

    • Vincent Ferry, directeur

    • Dominique Ravailler (A.P.C.I. et USAN)

    • Francis Vinchelin

  • De l’USAN :

    • Christophe Prévot, président

    • Pascal Houlné, délégué milieu artificiel

    • Benoît Brochin

    • Maud Rochatte

À notre arrivée nous sommes accueillis par l’ancien maire de Neuves-Maisons, président de l’A.P.C.I., Jean-Paul Vinchelin.

Une petite parenthèse avant le déroulé de la journée :

Depuis quelques années déjà les élus locaux pensent que des individus pénètrent dans les galeries en utilisant des accès provoqués par des effondrements près d’anciennes entrées ou même des accès creusés aux plus près des affleurements (Petite Goutte, Maron-Nord, ...).

Plus préoccupant, la porte d’entrée de Val Fleurion a été démontée dernièrement par sciage des gonds d’un des battants. Elle vient d’être réparée.

Difficile d’évaluer la fréquence de ces virées souterraines mais nous avons pu vérifier ce jour même le signe d’une visite récente grâce à une date inscrite près d’un escalier ; pur hasard d’être passés devant...

Il faut savoir que la qualité de l’eau captée, selon les représentants de la C.C.M.M, peut être affectée lorsque les ruissellements sont perturbés par des phénomènes inhabituels et notamment la marche dans l’eau qui remue les boues et autres composants.

Revenons à l’objet du jour.

Le circuit proposé, et adapté au fil de la journée, permet de se rendre au lieu de captage tout en comportant des arrêts aux points et lieux présentant un intérêt particulier (historique, géologique, etc.) pour les nouveaux visiteurs du jour et en variant la promenade car la galerie utilisée est, au bout d’un moment, une grande « bavante » quasiment en ligne droite sur un peu plus de 5 km.

Chacun a pu percevoir au cours du cheminement que le niveau d’eau dans les rigoles latérales était très bas (marquage par l’eau du niveau habituel sur les parois) et que les retenues d’eau provoquées par des éboulements ou par des modifications de tracé étaient totalement asséchées.

Arrivés dans le collecteur final, il fallait évaluer la solidité d’un tronçon consolidé à l’époque de la mise en place du captage par des étais latéraux en grand nombre.

Globalement cela tient, même si l’un des étais est tombé à la suite du décollement d’un bloc supérieur. Ce qui a le plus impressionné nos visiteurs est la couche de marne détachée du toit (entre 50 et 60 cm) et qui repose sur les grilles de maintien.

À proximité du carrefour menant à la galerie finale de l’exhaure, notre progression a été stoppée par la hauteur d’eau.

Il était temps de penser à se restaurer et à s’abreuver. Nous ressortons de la partie fragile pour utiliser l’ancienne salle à manger qu’utilisait François Boyette lors des travaux de consolidation.

Ambiance détendue mais il faut bien repartir. Il est proposé de passer par une galerie, dite « secondaire 1 », qui draine une partie significative de l’eau récupérée, puis de ressortir au croisement de Maron Nord.

Même constat au niveau du barrage n° 1, le niveau est faible au point qu’au lieu-dit la cascade, il est possible d’accéder à la galerie drainante du niveau supérieur sans se mouiller.

Faute de temps, nous ne pourrons aller vers les sorties de Petite Goutte et de Maron-Nord.

À un peu plus d’un kilomètre de la sortie, nous bifurquons pour reprendre la galerie avec écoulement d’eau qui rejoint le barrage dit de Chaligny.

Un petit débriefing dans les locaux de l’A.P.C.I. nous permet de repérer sur plan le parcours emprunté et voir ce qu’il y aurait à faire assez rapidement. Il s’agirait de profiter encore de l’étiage pour passer par l’exhaure de Fond-de-Monvaux après avoir vidé l’eau en retenue pour examiner la dernière partie de galerie que nous n’avons pas pu atteindre ce jour.

Il faudra également revenir assez rapidement vers les quartiers ouest pour parcourir l’ensemble des galeries de roulage, celles d’accès aux différents chantiers et les fronts de taille. Si le niveau d’eau demeure faible, cela pourrait permettre de visiter plus facilement le niveau supérieur du même secteur.

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