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284.1 - Ma première sortie à la Malatière
Mathilde Coron
mardi 5 avril 2022, par
Participants : Théo, Célia, Lorine, Apolline, Raphaël, Charles, Angéline, Nicolas, Mathilde
12 février 2022 : le rendez-vous est donné au local du club à 7 h 30, et, une fois l’équipe réunie au complet, nous partons en direction de la grotte de la Malatière à Bournois (25) qui semble être une classique pour les spéléologues accomplis, ce qui contribue à notre motivation.
Deux heures de route nous amènent à l’entrée de la grotte, constituée d’un trou de 5 m, large et surplombée par des arbres propices à la mise en place des cordes, pour notre bonheur et le malheur des élevages locaux, dont on retrouve les os dans des éboulis en contrebas.
Équipés et motivés, nous entamons la descente dans la cavité. Une partie de la grotte est inaccessible, car elle constitue un refuge protégé pour les chauves-souris, que nous ne verrons quasiment pas durant cette sortie, au regret de Célia, la fille de Lorine, qui a accepté de la suivre au moins une fois dans ses expéditions insolites. Les salles se succèdent, entrecoupées par des boyaux étroits dont l’entrée est parfois difficile à trouver tant les possibilités sont nombreuses.
Le site du comité spéléologique de la région indique qu’il est possible d’éviter la rivière qui est boueuse, nous prenons cependant le parti — plus ou moins volontairement — de rester au plus proche de l’eau.
La présence de l’eau, que l’on entend percoler, est à l’origine de stalactites, stalagmites et autres concrétions communes dans les grottes. L’abondance et la beauté des draperies restent cependant très impressionnantes, et ce autant pour les débutants que pour notre guide, qui prend une photo au pied d’un impressionnant pilier, comme à chaque fois qu’il vient.
La pause du midi se fait attendre, c’est finalement un concours non préparé du casse-croûte le moins pratique qui a lieu, avec au programme de la quiche coulante, du camembert et une mention spéciale pour les carottes à éplucher soi-même, économe compris.
Vers 13 h, nous atteignons le fond de la grotte dont l’emplacement contenant le livre d’or de la cavité, vide, pourrait expliquer les murs maculés d’écritures… Le fond de la grotte ? Non ! Allant toujours plus loin, Lorine, Nicolas et Raphaël continuent leur exploration avant de nous rejoindre, nous regagnons alors tranquillement l’entrée, à l’aide de descentes mises en place par Théo afin de remplacer les cordes parfois glissantes qui sont présentes.
La remontée s’effectue pour tous sans encombre, et ceux qui ont la chance d’avoir apporté du change profitent du retour au sec.
Nous profitons encore quelques moments du site, sous le regard ébahi de sexagénaires égarées, probablement impressionnées par notre équipe de boueux en train de profiter du soleil bientôt couchant autour d’une bière apportée par Apolline et Charles. Le retour au club s’effectue de nuit, le matériel n’est pas le seul à passer dans les baignoires (des photos existent, mais ne seront pas divulguées ici, du moins pour l’instant) et nous profitons du poêle du club pour accélérer le séchage, des vêtements comme du personnel !
Pour ma part je n’ai qu’une seule question : quand est-ce qu’on recommence ?