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299.3 - Dent de Crolles

Théo Prévot

samedi 8 juillet 2023, par Bertrand Maujean

Le 1er mai tombant un lundi nous décidons au détour d’une conversation avec Vivien de nous rendre sur la célèbre dent de Crolles pour le week-end.

Le rendez-vous est fixé au local afin de charger le peu de matériel à prendre (les joies d’une traversée) et organiser le convoi. Nous sommes neuf à partir : Olivier et son fils Marius, Sabine, Sylvain, Vivien, Pascal, Fabien, Océane et moi. Nous chargeons les deux véhicules soigneusement sélectionnés et prenons la route. Après quelques arrêts inopinés et avoir écouté en boucle la musique du générique de Tchoupi (…) nous apercevons enfin le gîte tant attendu, ce n’est plus ce que c’était la spéléo ! Un splendide chalet moderne full options : draps, serviettes et ménage, sans oublier le jacuzzi sur la terrasse. Bref, l’heure tourne, l’après-midi est maintenant bien attaquée. Nous optons pour une petite randonnée en forêt histoire de se dégourdir un peu les pattes, celle-ci ne présente franchement pas grand intérêt et le temps commence à se gâter. Nous rentrons tout juste en même temps que l’averse, mais à l’heure pour l’apéro. Alors que certains profitent du jacuzzi, d’autre avisent leur technique. Nous dînons et veillons un peu… beaucoup… passionnément… à la folie… il est 3 ou bien 4 h, peut-être même plus, lorsque les dernières paupières se ferment.

6 h : branle-bas de combat sur le pont ! Objectif, être pour 8 h au col du Coq sachant que nous avons déjà 50 minutes de route pour nous y rendre. Mission réussie ! Une personne dont je tairai bien évidemment le nom J, se rend compte que ses belles chaussures neuves sont restées au gîte… Heureusement une paire de secours vient sauver l’affaire. Nous attaquons la montée passant par le fameux « pré qui tue ». L’ensemble du groupe arrive face au porche du Glaz en un peu plus d’une heure. Sur place une équipe locale se prépare, nous discutons succinctement avec eux. Leur but est d’aller faire un peu de topographie dans une branche encore en exploration. Nous ne risquons pas de nous marcher dessus, pour nous le but est tout autre, réaliser la classique de chez classique, j’ai nommé Trou du Glaz-grotte Annette en passant par les puits de la Lanterne (PL). L’équipe avance à un rythme cool, ni trop lent ni trop rapide. Nous devrions mettre 8-10 h pour cette traversée. La vue du bas du PL4 est toujours aussi belle, nous suivons le fléchage, traversons le P36 d’où le grondement de l’eau est fortement audible. Je profite d’un ralentissement pour aller me balader dans un méandre équipé au-dessus dudit puits, ce massif est vraiment un gruyère. Il est maintenant midi passé et le syndrome du frigo vide de certains nous fait comprendre qu’il est l’heure de « remettre du charbon dans la loco » pour reprendre leurs termes, nous ne sommes pas trop avancés mais soit.

Bon il faut dire que sur ce point l’équipe dispose de deux beaux types de spécimens (rassurez-vous je me compte évidement dedans), d’un côté ceux pour qui il n’est pas concevable de ne rien ingurgiter toutes les demi-heures et de l’autre ceux pour qui il n’est pas concevable d’ingurgiter quelque chose pour une sortie de 10 h. J’exagère tout juste le propos ;‑) en tout cas ça nous aura valu des bonnes tranches de rires sur l’ensemble du week-end !

L’équipe croisée à l’entrée revient de son explo, l’un d’entre eux manque de se la coller sous le regard ébahi de tout le monde. Il faut dire que courir sur un plan incliné pour sauter à la fin sur un sol meuble n’est pas forcément l’idée première qui nous vienne pour se déplacer sous terre.

Nous reprenons notre route, traversons le puits du Lac suivi un peu plus loin du P60. Ce secteur est très esthétique. Comme à son habitude la corde fait un peu des siennes dans la descente de la diaclase Annette, rien de bien méchant juste de quoi perdre quelques minutes. La suite est assez évidente, nous profitons d’un ralentissement dans le puits de la Gnôle pour remonter par des cordes en fixes avec Vivien, nous faisons finalement une boucle. Après une courte, mais intense, séance photos « déconne sous la douche de l’E135 » nous poursuivons. Les derniers obstacles s’enchaînent. Dans cette dernière partie la roche est nettement plus friable expliquant les trémies que nous empruntons, ça y est, revoilà les lueurs du jour. Malheureusement pour nous pas de belle vue aujourd’hui mais une belle brume bien épaisse, dommage… Nous passons rapidement voir l’entrée Chevalier et entamons le retour aux voitures. Nous sommes dans les temps tout le monde est content de sa sortie, que demander de plus !

Une dernière tranche de rigolade sur le parking et nous voilà repartis en direction du gîte. Cette fois-ci ce n’est plus Tchoupi qui nous accompagne. Mieux ou moins bien il n’appartient qu’à nous d’en juger… et à en juger de la tête de Fabien… les regrets se font déjà sentir ! Heureusement le gîte n’est pas si loin.

Même si le temps n’est pas encore totalement au rendez-vous, ce soir c’est barbecue. La soirée suit son cours, nous commençons à prendre goût au champagne dans le jacuzzi. Le réveil étant prévu à la cool le lendemain (entre 8 et 9 h) la soirée se terminera encore plus tard que la précédente…

Tandis que certains profitent des derniers instants de jacuzzi d’autre commence le tri dans les affaires et ranger un peu le gîte. La propriétaire arrive sur les coups de 10 h, tout est en ordre, nous la saluons et reprenons la route du retour qui aura elle aussi été sujet à rigolade ! Midi c’est midi ;-)

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