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239.1 - Une semaine dans le Lot

Séverine Chanot (G.S. Le Graoully)

samedi 7 juillet 2018

Ce samedi 24 février, nous sommes cinq à nous rendre à Soulomès dans le Lot afin d’aller y explorer le sous-sol. Nous arrivons en fin d’après-midi. Sabine, Jean-Luc, Harko et moi dans une voiture, Pascal et Théo dans la deuxième. Après quelques difficultés pour ouvrir le cadenas de la remorque, ce qui permet à Théo de nous montrer son habileté à forcer ce système de fermeture, nous nous installons au gîte.

Comme nous sommes peu nombreux, nous avons le luxe d’avoir chacun notre chambre. Après le repas du soir, nous étudions les topos pour savoir où aller le lendemain.

Nous nous décidons pour l’igue Saint-Sol sur la commune de Lacave.

Un puits d’entrée, puis une progression dans la galerie dans deux directions différentes depuis la base du puits.

D’un côté, la galerie est de très grandes dimensions. Nous décidons d’y prendre notre repas composé de... Oh quelle surprise ! Du pain, du saucisson, du fromage et... des barres chocolatées ! La galerie s’apparente un peu plus loin à un salon : en effet, nous trouvons ce qui ressemble à une table entourée de chaises, en pierre. Il semblerait que quelqu’un ait oublié son vélo contre le mur.

Nous retournons à la base du puits pour explorer l’autre galerie. Une jolie petite flaque d’eau nous retient le temps de faire quelques photos. Nous continuons la progression. Un petit dôme sans malice apparente s’avère relativement glissant et certains sont obligés de s’y reprendre à plusieurs fois pour le gravir ! Nous avançons encore un peu puis rebroussons chemin. La remontée se fait sans difficulté. Il fait beau et encore jour quand nous sortons. Les 45 minutes de route jusqu’au gîte permettent à Pascal de nous éclairer sur la théorie de la lumière liquide et autres faits scientifiques !

Le lendemain, c’est parti pour l’igue de Planagrèze, sur la commune de Caniac-du-Causse.

On y trouve une rivière suspendue. Nous aurons moult hésitations et tergiversations pour savoir si on prend les néoprènes et / ou le bateau ! Finalement seuls Pascal et Théo se tremperont dans la rivière !

L’igue est indiquée par un panneau touristique aussi bien détaillé que la topo. Un puits d’entrée, une petite vire (un peu embêtante à la remontée) ; nous continuons la descente jusqu’à environ ‑110 où nous trouvons la rivière suspendue. C’est fort joli ! Pendant que Théo et Pascal profitent des joies de la baignade, nous sortons le repas des bidons et pique-niquons tous ensemble au bord de l’eau.

Une succession de puits nous emmène jusqu’au lac terminal à ‑184 m. La plateforme qui se trouve en principe à sa surface est aujourd’hui sous l’eau et nous nous retrouvons avec de l’eau jusqu’aux cuisses ! Ne pouvant évidemment pas aller plus loin, nous remontons. Nous ne sommes pas descendus à une profondeur vertigineuse, mais il y a pas mal de manip au cours de la remontée ce qui la rend un peu technique. Il fait ‑2°C lorsque nous sortons ; nous ne traînons pas pour nous changer !

Nous voici déjà mardi ! Aujourd’hui, ce sera repos spéléologique. Après une visite au supermarché pour un complément de vivres, nous partons pour une balade pédestre à Saint-Cirq-Lapopie et ses environs.

Mercredi, en route pour l’igue Olivier, sur la commune de Cabrerets. L’igue est fermée par une trappe. Nous progressons dans la galerie qui suit l’entrée puis nous errons en vain à la recherche d’un réseau qui, paraît-il, vaut le déplacement. Nous nous baladons cependant dans une autre partie de l’igue et finissons en descendant vers le point d’eau en bas de la main courante proche de l’entrée. Bel endroit !

Pour notre dernière sortie spéléo de la semaine, nous nous préparons ce jeudi pour l’igue de Viazac.

Théo et Jean-Louis sont à l’équipement. La descente se passe bien.

Nous arrivons au niveau du pont de singe, passage obligatoire pour continuer la progression. Nous pique-niquons à cet endroit.

J’ai alors une petite baisse de forme et ne me sens pas trop d’attaque pour continuer (en fait, je crois que j’appréhende le pont de singe). Mais l’équipe me rassure, prépare une boisson chaude et finalement j’y vais. Le pont de singe, contrairement à mes craintes, est très stable ! Nous poursuivons tous ensemble jusqu’au fond du trou très chargé en boue et en CO2.

Vendredi, nous trouvons un ruisseau où nous lavons le matériel. L’un de nous en profite pour se baigner ! (Baignade involontaire !)

L’après-midi, nous profitons du soleil et nous nous baladons sur le Causse à la recherche de quelques entrées de trous.

Une excellente semaine !

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