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262.3 - Val-de-fer, acte 9 (27 janvier 2020)
Pascal Houlné
mardi 9 juin 2020
Nous attendons le dernier participant, le directeur de l’A.P.C.I. 9 h 30 toujours personne et c’est pourtant essentiel car c’est lui qui doit apporter les clés de la porte d’accès. Loriane téléphone à plusieurs personnes sensées disposer des clés mais personne ne répond. Elle décide d’aller à la mairie. La solution est trouvée. Le service technique de la commune vient. Merci Loriane car, sans elle, nous serions encore en train d’attendre.
Le groupe du jour : Jean-Michel Guyot, Dominique Ravailler, Bernard Le Guerc’h et Pascal Houlné (USAN), Sandy de Wilde (Belgique), Gibert et William Marchal (A.P.C.I.).
Direction Gréhinvau, un secteur proche de l’entrée mais que nous n’avons pas encore exploré. Il s’agit d’une exploitation ancienne sur 3 niveaux se rejoignant parfois, reconsolidée par la suite à certains endroits par boulonnage. L’essentiel est constitué de galeries, à l’origine boisées mais avec le temps les poutres sont désormais quasiment toutes au sol. Dommage mais cela vaut tout de même le détour : beaucoup de rails encore en place, des matériels à main (purgeuses, clés diverses, cintreuses, … et quelques belles concrétions grâce aux multiples failles. Avec le retard du matin, cela nous a occupés toute la matinée.
C’est le moment de se restaurer : un petit pinot noir en apéro avant de passer aux aliments plus consistants puis aux spécialités sucrées pour accompagner le café et le thé.
C’est reparti : direction secteur de la Vierge et le puits du même nom. Nous empruntons des passages bien connus pour se retrouver à pied d’œuvre une demi-heure plus tard. Nous n’arrivons pas à retrouver le puits, pourtant il est forcément à proximité. Finalement, pour éviter de perdre trop de temps, nous décidons de nous concentrer sur la recherche d’un travers-banc devant rejoindre celui reliant l’est et l’ouest de la mine et déjà emprunté à deux reprises lors de visites précédentes (Cf. Le P’tit Usania n°245 & n°257). Le plan nous est bien utile pour trouver l’accès. La première galerie est cloisonnée sur le côté séparant la rigole d’écoulement de l’eau du côté piéton : surprenant et pas d’explication. Belle surprise lorsque nous découvrons un bel ensemble concrétionné dû à une faille traversante.
Pendant que Bernard se charge des photos, Sandy et Pascal décident d’aller explorer un chantier situé plus au Nord. Rien d’exceptionnel mais faute de temps nous ne pouvons pas poursuivre. Il faudra revenir car peut-être que certains passages permettraient de rejoindre un autre secteur déjà connu. Le groupe se reconstitue pour emprunter un passage inférieur et accéder au travers-banc recherché. Que le plafond est bas ! Les grands souffrent, surtout qu’il y a bien deux kilomètres à parcourir sans échappatoires et que nous ne saurons qu’à la fin si cela débouche ou pas. Chacun prend son mal en patience et nous progressons… Une pause s’impose, quelques gouttes de thé ou café restant au fond des Thermos. Il faut y aller. Surprise ! À peine une centaine de mètres plus loin, nous débouchons et reconnaissons immédiatement la galerie. Ce passage certes long constitue de fait une alternative pour passer de l’est à l’ouest et c’est donc une sécurité supplémentaire.
Le retour s’impose mais sans être contraint de faire marche arrière et çà c’est une bonne nouvelle mais il reste bien une heure de marche. Dehors, la nuit est tombée et il pleut. On se retrouve dans le local de l’A.P.C.I. pour le débriefing avant de rejoindre chacun nos pénates.