302.2 - Entraînement militaire au Spéléodrome avec l’adjudant Jean-Mi

Ce 17 août matin nous avions rendez-vous à 8 h 00 au parking de la Haute-Borne pour guider 14 militaires pour une traversée du Spéléodrome. J’arrive donc sur place vers 7 h 50 et là ! Surprise ! Jean-Mi sort de la voiture en treillis camouflage, y compris les bottes. Il ne lui manque que le casque réglementaire. Organisation militaire oblige à 8 h 00 précise le groupe arrive. Après une petite demi-heure de préparation nous sommes au sommet du puits. Nous moulinons quelques militaires, mais la majorité d’entre eux descend en autonomie. C’est plus simple pour moi, je n’ai qu’à assurer d’en bas. Le parcours commence, les explications sont rapides et succinctes, ils sont là pour bosser, alors on marche. Enfin si on veut, car moi je fais le serre-file et la file, elle, s’étire rapidement. Les premiers avancent d’un bon rythme et Jean-Mi sort son sifflet pour ralentir un peu la cadence (merci Jean-Mi).

Petite visite dans le puits de Haute-Borne. Pas d’hésitation pour les militaires tout le monde prend un bain. Arrivés à la porte du « sous-marin » idem ! Ils ne cherchent pas à rester au sec, il est trop tard. Pour l’expérience du noir Jean-Mi innove : on descend les escaliers sans lumière en file indienne une main sur l’épaule de celui qui est devant nous. Je me demande comment ça va finir, en rampant dans l’eau avec un fusil peut-être ? Mais non, je m’inquiète pour rien, la suite se passe bien avec un petit détour par le puits de Saint-Julien pour Jean-Mi et ses compagnons d’armes pendant que je monte tranquillement le puits de Clairlieu.

Non, le point le plus extraordinaire de la journée reste à venir. Et quand je dis extraordinaire, on est dans le grandiose, dans l’irréel, du jamais vu en 30 ans de spéléo avec lui, à noter dans les archives du club. À encadrer peut-être ? Bref, en un mot je vous le dis, attention restez assis : Jean-Mi a mangé à 13 h 15 ! Oui... 13 h 15 sans jamais le moindre signe de faiblesse ni aucune remarque sur l’horaire. Bref j’ai vécu un moment historique. Je pourrais dire à mes enfants « j’y étais » !