139.3 - Sortie dans les carrières souterraines de Savonnières-en-Perthois le 23 janvier 2010

 Cette sortie du samedi matin, avait été organisée à la demande de Jean-Paul DELACRUZ, un ami cataphile parisien, expert photographe et co-auteur de divers ouvrages ayant traits aux carrières souterraines et fortifications militaires. Il était accompagné de Yannick DELEFOSSE un autre expert sur les ouvrages militaires. Le matin fut réellement très instructif. Nous apprîmes ainsi que certaines parties bétonnées étaient de facture française. Elles furent reprises par les allemands pour leurs aménagements. Le béton allemand étant de granulométrie plus grosse que le béton français. Ce fut également pour nous l’occasion de découvrir des fistuleuses exceptionnelles de plus de 1.50 m de haut. Certaines d’entre elles ont subi au cours de leur élaboration des déviations leur donnant un aspect tordu pour des raisons inconnues. (voir la photo en page 6)

auteur 2^e partie  : David PARROT

 Je vais laisser Daniel rédiger la première partie de la journée, pour ma part, je laisse toute l’équipe ressortir des carrières de savonnière et moi je repars dans l’obscurité pour me poser au refuge LOS FOUYANTS, au passage je m’aperçois que je ne suis pas tout seul et rencontre des amis, quoi de mieux que de patienter au refuge, avec café et autres gourmandises :) le genre de truc qui vous donne pas envie de ressortir chercher votre pote qui doit arriver bientôt ... mais il est que 17h45 ... pas le temps de dire ouf, je reprends un coup de vin chaud et dans la foulée je m’apprête à aller chercher Dominique GILBERT, mais il arrive comme par hasard à ce moment là  ! Bon, et bien ! on va pouvoir continuer à papoter ....

Puis vers 18h15 on décide de partir se promener, je suis donc retourné dans la fameuse carrière qui porte je ne sais plus quel nom, et dont Daniel ma montré l’accès, bref, un long ramping permet de l’atteindre. La carrière est sans tag, sans graffiti, c’est propre ! Quelques vestiges historiques intéressants et puis surtout, un gouffre ! Bien, on a découvert une entrée avec un R3, n’étant pas en sécurité je n’ai pas osé soulever le cailloux sur lequel j’ai pris pied en bas du R3, mais ça sonne le creux ... Est-ce du remplissage par les carriers ? et en dessous, est-ce-que ça continuerait ? en tout cas très vite nous retournerons dans ce gouffre, et par la même occasion nous irons topographier la carrière. De plus 2 entrées vers l’extérieur communiquent avec cette fameuse carrière, toutes les 2 sont effondrées mais permettent un passage par l’homme !

Après toutes ces émotions, nous retournons au refuge pour nous préparer un repas chaud. Après quoi nous décidons d’aller à la recherche du refuge de l’USAN ... départ du refuge 23h. Nous profitons pour visiter le coin du Champ Le Vin, et celui du Pâquis. Prenons le virage comme indiqué celui sur le plan que Daniel ma donné et impossible de trouver le refuge. Par contre nous y avons trouvé une porte toute bleue, cadenassée ! Ben tiens, on profite pour ouvrir cette porte, derrière ??? rien, tout blanc tout propre pour dormir mais cela ne doit pas être le refuge ... en tournant pendant 1h nous décidons d’abandonner cette idée et voulons repasser par le Gouffre dit très dangereux et celui des Chatières ... à part tourner en rond c’est tout ce qu’on a réussi à trouver, (d’ailleurs soit la topo n’est pas juste, ou soit elle a changé entre temps, mais il y a un gros décalage ...). Mais par chance, nous tombons sur un 2e Gouffre ! Wouah c’est la fête, celui-ci est marqué : 24/04/2008 ASHM / Gouffre du Vestiaire. Pour ma part il est inconnu au bataillon, il s’ouvre entre 2 cassiers de vestiaire ... voilà on s’y posera pour boire un café, car il se fait tard : 3h00 ... Nous décidons de repartir au bivouac pour terminer notre nuit. Entrée dans les duvets : 3h45.

Le Dimanche commence à 10h par un bon café, puis très vite nous préparons le matériel pour le PQC et partons en explo. Arrivée devant le fond, nous grattons, mais aucun départ ni aucune suite n’est très évidente. Nous préférons abandonner et remonter pour aller boire le vin chaud proposé par les Parisiens. Après le départ des Parisiens, nous aménageons un bivouac secondaire derrière le refuge LOS FOUYANTS, ce qui permet de se poser pour dormir. Nous ressortons à la lumière ou plutôt sans lumière, il fait nuit, il neige à gros flocon et c’est tout blanc ! Il est 19h45. Fin du week-end, retour sur Nancy à 22h et extinction des feux ....