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CR 23/08/2023 Travaux au puits du Chouchen et au refuge de PLT

Olivier Gradot

mercredi 23 août 2023, par Christophe Prévot

Participants : Théo et moi (ou le Rat et le Lynx pour les intimes)

Objectifs :
 Réaliser une réparation temporaire de la porte du refuge afin qu’elle puisse à nouveau s’ouvrir et se fermer sans manipulation compliquée
 Finaliser le remblaiement autour du premier tronçon de la buse au puits du Chouchen
 Compléter à l’aide mousse expansive biosourcée le comblement des interstices au niveau de la première couche de roche déposée sur les profilés et le caillebotis à la base de la buse
 Manger des tacos trois animaux

CR :
J’arrive chez Théo toujours en avance et patiente une demi-heure en discutant avec Christophe, je lui montre l’article que Taraneh Khalegi m’a envoyé ce matin, c’était l’une des organisatrices du concours art spéléo UIS de l’année dernière, elle est actuellement avec son club (le VHO) sur la finalisation de leur livre bi-annuel (plus de 400 pages tout de même, d’ailleurs en 2022 leur livre avait reçu le prix UIS pour son apport à la spéléologie et aux sujet relatifs au karst), et a consacré article relatif à "Journal d’Exploration" ça fait toujours plaisir ! (https://www.flickr.com/photos/olivier_gradot/albums/72177720296381666 pour ceux qui voudraient le voir ou le revoir). Christophe me dit qu’il nous a acheté de quoi faire joujou, curieux je demande ce que c’est et il me montre 6 tubes de mousse expansive de marque Greta Thunberg qui nous serviront au Chouchen.

Théo nous rejoint, nous chargeons du matériel et allons au local chercher le reste de ce qu’il nous faut.

Nous tentons un nouveau maître tacossier proche du local et une fois nos mets gastronomiques emballés en papier d’aluminium écoresponsable nous filons vers PLT.

Nous sommes sur place pour 19 h 45 et commençons par écarter les piliers qui soutiennent la porte à l’aide d’un étai et de planche de bois épaisse. Je vois le pilier qui pose problème se redresser, c’est bon signe. Nous tentons une fermeture / ouverture, ça se fait bien. Ce n’est cependant qu’une solution temporaire, nous allons prochainement amarrer le pilier à la roche pour que la solution soit pérenne. D’ici à ce que cela soit fait, manipulez la porte avec douceur et faites attention à l’étai qui est juste à la bonne hauteur pour se le prendre dans la tronche.

Nous nous changeons ensuite, prenons le matériel et, tels deux fossoyeurs, partons rejoindre le chantier. Théo fixe l’échelle et descend vider les bombes de mousse pendant que je commence à attaquer la plateforme à la pioche et à la pelle pour séparer le sable et faire des tas de caillasses triées en trois calibres : "gros blocs, moyens blocs, petits blocs".

Une fois les 6 bombes de mousse vidées, nous entamons la partie remblaiement.

L’idée est de travailler par couche sur l’ensemble du pourtour de la buse afin de minimiser les mouvements de cette dernière dans le temps, une couche commence avec des gros blocs, puis des plus petits, des encores plus petits et on finalise la couche avec du sable et de la terre avant de tasser tout ça.

Les cycles se suivent à bonne vitesse, je suis rapidement couvert de terre et trempé. Théo lui est propre et sec... ce type m’énerve...

Vers 22 h 30 c’est pause tacos et attaque des insectes bizarres du jour qui apparemment aiment piquer les humains.

On reprend le chantier en rotant à intervalles réguliers, on descend deux "Big Blocs" à la corde / demi-cab. On continue nos couches et décidons de nous arrêter à 23 h 45, tout le premier tronçon de buse est entouré de remblais bien compacté et nous avons pu commencer à monter la couche du fond qui ira derrière le deuxième tronçon prochainement. La plateforme a pris une claque, mais il reste encore largement de quoi faire. Good Job.

On replie le chantier, on fait rouler le calibre dans la pente, il finira sur l’ancienne voie ferrée, Théo ira le chercher. Je m’amuserai comme avec un cerceau en le poussant pour le faire rouler jusqu’au refuge.

On se pose une vingtaine de minutes à écouter les bestioles de la nuit et taper la discute. Comme nous avons oublié l’eau plate, Théo se trouve une passion (certes éphèmère) pour l’eau gazeuse chaude parfum citron.

On étale une bâche sur le sol du refuge et on rentre dans nos duvets.

Nuit correcte, réveil à 6 h 30, je me demande ce que peut donner un café soluble froid fait avec de l’eau gazeuse parfum citron, je finis par renoncer à tenter l’expérience.

On charge la roulotte et filons vers Villers où je dépose le Lynx qui part au travail, je fais de même.

Suite au prochain épisode.

Quelques photos de l’avancée des travaux ici : https://www.flickr.com/photos/olivier_gradot/albums/72177720310697557

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