CR du 11.11.2023 Travaux au Rupt-du-Puits

Participants :
– GERSM : Julien Tournois, Matthieu Zanni et Alain Huss
– Usan : Théo Prévot et Olivier Gradot
– Invités d’honneur : Nicolas Greiner et Michel Gérard (président du CDS 55)

Objectif : Préparer la mise en place du câble qui reliera la station de mesure dans le collecteur jusqu’à l’antenne placée au-dessus de la tête du forage d’entrée, plus précisément réaliser une rainure dans toute la hauteur du forage non busé de manière à y insérer le câble et sa gaine et ainsi éviter que ce dernier soit arraché par accident lors des visites de la cavité.

CR :
Après une agréable soirée "tacos trois animaux" et une nuit correcte, Théo et moi décollons de Champigneulles en direction de la Meuse, plus précisément de Robert-Espagne où nous avons rendez-vous avec Julien, Matthieu, Nico et d’autres spéléos pour cette première journée de travaux.

La route se fait presque sous le soleil (wow !!! on n’aurait jamais parié là-dessus) et en musiques lounges et nous arrivons en bons premiers à 9 h, pile à l’heure fixée !

On s’offre un croissant, nous nous changeons (Théo se la pète avec sa combinaison étanche mi-BTP / mi-marin à faire pâlir n’importe quel fan d’uniforme) et montons notre matériel jusqu’à la tête de puits. Nous sommes en premier rejoints par Michel qui a rapporté le treuil du CDS, nous nous servirons de ce matériel de luxe pour remonter les opérateurs et le matos.
Julien et Matthieu suivent rapidement et montent en 4x4. Heureusement qu’il y avait ce dernier, car le groupe électrogène qu’a rapporté Julien pèse juste 109 kg... autant vous dire qu’on aurait dégueulé de le monter depuis la route.

Alain nous rejoint, idem pour Nic. On installe les cordes et on prépare le reste du matériel sous un temps toujours clément.

Il est 11 h lorsque tout est OK, Matthieu part en premier avec la rainureuse et attaque depuis le haut, perché dans le vide sur la jolie plateforme en bois qu’il a bricolée hier spécialement pour l’occasion. Par peur du trop de poussière nous avons fixé un aspirateur sur la rainureuse, il s’avèrera finalement plutôt inutile du fait que la poussière remonte naturellement via le courant d’air dans le puits. Matthieu avance bien, on chronomètre les cycles de 30 cm de descente au Rig et on estime à 3 h - 3 h 30 le temps pour faire la rainure.
On est 5 à la surface pour l’assistance, c’est pile ce qu’il fallait, ni plus ni moins.

Après une bonne quinzaine à vingtaine de mètres la rainureuse est encrassée par le ciment formé par la poussière de calcaire (l’aspiro n’était donc pas un bonne idée), on remonte Matthieu, le treuil Kong basé sur le principe de ce que l’on peut trouver sur les voiliers n’est pas mal moyennant de le fixer correctement sur le sol ce que nous ne ferons que l’après-midi. En attendant on a des gros à foutre dessus ahah. Une fois Matthieu dehors, on nettoie la machine et Théo reprend la fin de l’opération rainurage qui se passe vite et bien. On lui envoie ensuite le perfo muni d’un burin pour finaliser l’encoche et il reprend la montée. Il se verra coupé dans son élan par la chute du burin... On lui envoie une bière dans un kit et on le remonte. Matthieu va chercher le burin en bas du puits le temps que je taxe le baudrier "pro" de Théo et que je descende finaliser le reste avec l’assistance de Nicolas qui m’enverra des kits de batteries et de clopes et d’Alain qui remontera le "gros".

L’opération est finie pour 17 h, cool ! On n’aurait pas parié sur un chantier aussi rapide. Mais que veut-on... quand il y a les gars de l’Usan ça se passe toujours mieux, nan ? (OK je dégonfle mes chevilles...). On range le matos, on s’envoie un café offert par Alain et on se quitte.

Suite le week-end du 25 novembre pour la pose de la station de mesure et du câble avec les amigos de la commission scientifique.

Quelques photos et vidéos ici : https://www.flickr.com/photos/olivier_gradot/albums/72177720312610112