264.5 - Plongée à la Dhuit

Ayant prévu une halte en Haute-Marne samedi 15 février au soir, je propose à Olivier de plonger à la Dhuit le dimanche avant de repartir sur Nancy. Nous nous réveillons tranquillement le dimanche et, après les vidéos visualisées la veille sur la source, Olivier n’est pas très chaud pour plonger... Je lui explique que le réseau principal n’est pas aussi étroit que sur les vidéos si ce n’est l’étroiture d’entrée. Ne le sentant pas il décide de rester en surface, après tout le siphon ne bougera pas ! Il a encore le temps d’y revenir.

Le niveau d’eau étant plus haut que la dernière fois il n’y aura pas d’exondé. Je partirai avec un bi 7 et une 10 L. Afin de passer l’étroiture d’entrée plus aisément je décroche la bouteille de 10 L et la passe devant moi. Une fois de l’autre côté je raccroche le bloc et ne respire désormais que sur celui-ci (le bi étant là en redondance). La galerie est toujours aussi belle avec ses fossiles et sa forme déchiquetée, je me remémore les passages qui étaient alors secs la dernière fois et ne suis pas mécontent qu’ils soient ennoyés. Je regarde un coup mon ordinateur : ‑20 m. Je suis déjà au point bas, la galerie remonte dans une diaclase avant de replonger à ‑18 m. Bientôt trente minutes que je suis sous l’eau, la trémie ne devrait pas tarder... Ni une ni deux j’aperçois le miroir d’eau et le perce. Waouh, l’ambiance est complétement différente avec un tel niveau d’eau ! J’observe un peu la trémie et rebrousse chemin. Étant dans le sens du courant je me laisse porter par ce dernier qui n’est pas désagréable. Sur le retour j’en profite pour jeter un œil dans une faille située sur ma gauche (dans le sens de la sortie). À revoir avec des bouteilles plus petites. L’étroiture franchie avec succès, j’effectue par sécurité un palier avant de ressortir après 50 minutes sous l’eau. Olivier, qui m’attend dehors, me décharge en prenant un bloc puis nous rangeons et reprenons la route.