Travaux au puits du Chouchen 02.06.23

Le travail restant pour permettre la mise en place de la buse dans le puits du chouchen (grotte des 7 salles, Pierre-la-Treiche) étant encore assez important et les disponibilités réduite je décide de proposer une séance travaux de dernière minute la nuit du vendredi 2 au samedi 3 juin.

Charles et moi arrivons sur place sur les coups de 20 h, le temps d’acheminer l’ensemble du matériel et nous voici rejoint par Vivien.

L’heure tourne, les sceaux de gravats sortent en masse, le système mis en œuvre est assez efficace. Petite pause pour boire une bière et faire quelques tirs peu fructueux dans cette roche de piètre qualité et rebelote.

Vivien devant être demain (ou plutôt aujourd’hui vu l’heure) à Audun-le-Tiche pour un encadrement, nous quitte vers 1 h 40.

Le temps s’écoule encore et toujours, dit on irait pas dormir un peu ? Ah... T’es pas chaud encore sortir un peu de cailloux ? Euh bof en plus il y a quasiment plus d’eau. Bon écoute je te propose que t’ailles à la voiture rechercher de l’eau tu prends les batteries déjà vident avec toi et quand tu reviens je devrais être calmé des cailloux. Vendu !

Après un certain temps à réduire l’ensemble des cailloux en gravats et ne voyant toujours personne arriver je commence à me demander s’il ne faudrait pas sortir voir ce qu’il se passe quand une lumière réparait. T’étais rudement long ?¿ ? Euh, comment te dire, j’ai eu un petit pic de crainte en croisant 2 beaux sangliers à quelques mètres de moi en train de grogner... Ah ok je comprends mieux alors.

Le temps d’installer nos hamacs, boire un bière et nous voilà près pour une nuit, sieste, heu comment appeler ça ? Il est 3h on se caille sans sac de couchage et pour couronner le tout le soleil se lève dans 2 h. Serions-nous un peu maso ? Certainement me direz-vous.

5 h, je me lève prend un café et redescend dans mon trou comme un damné, Charles se lève 30-45 min plus tard et nous voilà reparti. Il est 9 h quand nous décidons d’arrêter là pour cette fois.

Bilan des travaux, bien que nous n’étions pas beaucoup un gros boulot à était effectué. On atteint le calibre de la buse ou presque, sur l’ensemble de la hauteur. Enfin presque car il reste au moins 1 m de gravats sous nos pieds pour réouvrir l’accès au réseau... Suite au prochain numéro 🙂